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Réalisation future de la station de traitement des boues de vidanges Une mission parlementaire inspecte les sites

Une mission parlementaire a inspecté le jeudi 3 octobre les sites réservés à la réalisation de la station de traitement des boues de vidanges  à Tienfala et le déversement anarchique dans la zone aéroportuaire.  Elle a été organisée par la Coalition nationale de la campagne internationale pour l’eau potable et l’assainissement (CN-Ciepa/Wash) en partenariat avec le projet Watershed. Cette visite a permis aux parlementaires  de comprendre les enjeux du dépotage anarchique faute d’infrastructures dignes de ce nom pour accueillir les boues.

 

La première étape de la visite a concerné le site prévu pour la réalisation de la station de traitement des boues de vidange à Tienfala. La délégation a été accueillie  par le maire de Gabakoro Droit,  Modibo Dembélé.

Ici, le réseau des parlementaires pour l’accès à l’eau potable, l’hygiène et l’assainissement avec à sa tête, l’honorable Brehima Beridogo, s’est rassuré  quant à la disponibilité du site situé à l’entrée de la forêt classée de Tienfala. Il était accompagné par le président de la Cn-ciepa/Wash, Doumantié Dao.  Selon l’honorable Brehima Beridogo, il est urgent de vérifier si toutefois il n’y pas de décharges sur le site.  » Nous voulons nous rassurer qu’il n’y pas amodiation ( ndlr : statut juridique de location sur une longue durée). Nous allons nous atteler pour vérifier et de façon claire avant le lancement des travaux « a-t-il souhaité.   L’ouvrage aux dires des spécialistes devrait être construit sur une superficie de 25 ha. La station, dans sa première phase, prévoit de traiter 300 m3 de boues par jour. Les eaux traitées serviront aussi à reverdir la forêt.

Après cap a été mis sur le site de la station de traitement  des boues de vidange dans la zone aéroportuaire ou les camions vidange déversent anarchiquement leurs chargements.

Sur place les parlementaires sont tombés des nues à la vue de multiples  camions de vidange déversant anarchiquement des tonnes de boues dans la zone aéroportuaire. Pour eux c’est inadmissible que la ville de Bamako ne dispose pas encore de sites de traitement de boues de vidange.  » C’est vraiment regrettable ce que nous venons de voir.  Ces boues déversées à ciel ouvert  proviennent de nos concessions et vont directement dans les eaux du fleuve Niger « a fustigé l’honorable Beridogo. D’après lui, cela ne peut pas continuer dans un pays qui tend vers la modernité.  » C’est révoltant, inconcevable et insoutenable. Nous interpelons l’Etat a diligenté la réalisation des sites de traitement de boues de vidange, car sans site de traitement il n’y a pas de santé et cela affecte de façon drastique la qualité de  l’eau que la population consomme « a-t-il lancé l’air triste. Il a sonné à cet effet, la mobilisation générale pour faire face aux menaces qui pèsent sur les sites prévus pour la construction des stations de traitement de boue de vidange sur les deux rives de Bamako.

En entendant la réalisation dudit projet les  vidangeurs continuent  de dépoter leurs boues de façon anarchique dans la zone aéroportuaire. Plus de 80 camions de vidange déversent des boues chaque jour sur le site de la zone aéroportuaire.

R.T

Source: l’Indépendant

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