Depuis sa création le 16 septembre 2023, l’Alliance des États du Sahel (AES), regroupant le Mali, le Niger et le Burkina Faso, a incarné un souffle nouveau dans la lutte pour l’indépendance et la dignité en Afrique de l’Ouest. Portée par les visions audacieuses des Chefs d’État – le Capitaine Ibrahim Traoré, le Général d’Armée Assimi Goïta et le Général de Brigade Abdourahamane Tiani – l’AES a été officiellement consacrée le 6 juillet 2024 avec la formation de la Confédération des États du Sahel.
Bamada.net-Ce regroupement d’États souverains a délibérément choisi de rompre avec les structures dominées par des influences extérieures, à l’instar de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), pour établir une entité axée sur les besoins réels de leurs peuples. Cette démarche audacieuse symbolise une réponse directe aux défis impérialistes et néocolonialistes qui pèsent sur la région.
Une vision de souveraineté sans compromis
La déclaration du Collège des Chefs d’État de l’AES du 22 décembre 2024 réaffirme avec force la volonté des trois nations de protéger leur souveraineté et leur intégrité territoriale. Ce projet confédéral se démarque par son rejet des ingérences étrangères et des agendas imposés par des puissances extérieures, notamment la France, accusée de manœuvres déstabilisatrices visant à freiner l’élan émancipateur de l’AES.
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La décision unilatérale de la CEDEAO de proroger de six mois le retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger a suscité une indignation légitime. En réponse, l’AES a maintenu son retrait immédiat, soulignant que cette prorogation n’avait pour but que de permettre à certains États et à leurs alliés de poursuivre leurs stratégies de déstabilisation. Ce bras de fer illustre la détermination des pays de l’AES à ne pas se soumettre à des diktats extérieurs.
L’enjeu de la sécurité régionale
Dans un contexte marqué par des regroupements terroristes et des opérations de déstabilisation orchestrées, l’AES a pris des mesures fermes pour protéger ses territoires et ses populations. La Confédération a décidé de mettre ses forces armées en état d’alerte maximale et de créer un théâtre unique d’opérations militaires. Cette approche coordonnée vise à renforcer l’efficacité des actions de sécurité, tout en préservant les efforts nationaux en cours.
Les populations sont appelées à une vigilance accrue pour contrer les infiltrations terroristes et rejeter toute forme d’enrôlement dans des groupes armés. Cette mobilisation populaire traduit une compréhension commune des enjeux et un soutien massif à l’AES dans sa quête de paix et de stabilité.
Une lueur d’espoir pour l’Afrique
L’AES représente un espoir réel pour les peuples du Sahel et au-delà. Elle démontre que la coopération régionale peut s’ériger sur des bases solides de solidarité et de respect mutuel, plutôt que sur des intérêts étrangers dictés par des agendas égoïstes.
Face aux critiques et aux pressions, la Confédération reste un exemple inspirant de détermination. Son modèle pourrait servir de feuille de route pour d’autres régions d’Afrique confrontées aux mêmes défis. En plaçant la souveraineté et la dignité de leurs peuples au cœur de leur gouvernance, les dirigeants de l’AES offrent une vision claire d’une Afrique libre et prospère.
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Alors que les pressions extérieures persistent, la mobilisation collective et la volonté inébranlable des dirigeants et des populations de l’AES rappellent une vérité simple mais puissante : l’avenir de l’Afrique appartient à ceux qui osent le façonner.
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MLS
Source: Bamada.net