
« Cette demande est transmise au niveau de la Direction générale de la police nationale. Quand nous recevons cette demande pour attribution, nous envoyons dans les unités de sécurité publique territorialement compétentes du demandeur qui va mener une enquête approfondie sur la personne », explique-t-il.
Qu’ils soient des personnes physiques ou morales notamment les entreprises privées ou les sociétés de surveillance, de gardiennage et de transports de fonds, le Directeur de la sécurité publique à la Direction générale de la police nationale rassure que les demandeurs qui sont passés par les services compétents sont en règle et leurs autorisations de port d’arme sont conformes aux principes.
Alors, d’où viennent les armes à feu avec lesquelles les bandits s’attaquent aux paisibles citoyens en plein jour ou nuitamment à Bamako et environs ?
En tout cas, avec la crise sécuritaire qui sévit dans le pays depuis des années, il serait très difficile, voire impossible de lutter efficacement contre le port illégal d’armes, car souvent on ne sait pas faire la différence entre les agents de sécurité et les malfrats, souvent habillés de la même tenue, avec les mêmes. Et ce sont les pauvres populations qui sont constamment dans la peur.
Andiè A. DARA
Source: Bamakonews