Emmanuel Macron a affirmé avoir dit ce mardi 15 avril au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu que “le calvaire” des civils de Gaza devait “prendre fin”, appelant à un cessez-le-feu permettant la libération des otages du Hamas et à “l’ouverture de tous les points de passage de l’aide humanitaire”.
“Cessez-le-feu, libération de tous les otages, aide humanitaire, puis réouverture enfin d’une perspective de solution politique à deux États. C’est dans ce contexte que j’envisage la Conférence de juin” que la France coprésidera à l’ONU, “en prenant en compte les intérêts de sécurité d’Israël et de tous dans la région”, a déclaré le président français sur le réseau X.
“Le calvaire que vivent les populations civiles de Gaza doit prendre fin”, a-t-il demandé.
Avant d’ajouter: “L’ouverture de tous les points de passage de l’aide humanitaire est une nécessité vitale pour les populations civiles de Gaza. Je l’ai vu à El-Arish, cette aide est bloquée de l’autre côté de la frontière. Elle doit parvenir aux civils le plus vite possible”.
“Une énorme récompense pour le terrorisme”
Emmanuel Macron a également répété que “le cessez-le-feu est la seule façon d’assurer la libération des otages toujours retenus par le Hamas”.
“La libération de tous les otages a toujours été une priorité absolue, tout comme la démilitarisation du Hamas”, a assuré le président français.
De son côté, Benjamin Netanyahu a déclaré à Emmanuel Macron que l’établissement d’un État palestinien serait “une énorme récompense pour le terrorisme”, ont indiqué ses services.
“Au cours de la conversation, le Premier ministre s’est fermement opposé à la création d’un État palestinien, affirmant que cela constituerait une énorme récompense pour le terrorisme”, a indiqué le bureau de Benjamin Netanyahu dans un communiqué.