Le 27 février dernier, l’Armée algérienne a orchestré une démonstration de force impressionnante le long de sa frontière avec le Mali. L’exercice militaire d’envergure, baptisé “Tempête du Hoggar 2024”, a mobilisé des troupes parachutistes héliportées, des actions de combat à balles réelles, et un impressionnant arsenal militaire. Cette manifestation exceptionnelle soulève des interrogations quant à son objectif réel, dans un contexte de tensions palpables entre les deux nations voisines.
Bamada.net-Les spéculations sur la raison derrière cet exercice varient entre opérations de dissuasion et prévention contre le terrorisme. Les relations entre l’Algérie et le Mali ont connu des soubresauts, en partie dus à la rupture des cadres de concertation dirigés par l’Algérie avec les ex-rebelles de l’Azawad. Les suspicions du Mali concernant la gestion de la lutte antiterroriste par l’Algérie ont également contribué à une atmosphère tendue.
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L’ampleur inhabituelle de ces exercices militaires suscite des interrogations. Certains experts estiment que cela pourrait être un message destiné à Bamako, une démonstration de force visant à prendre l’ascendant psychologique dans ce climat de tension. L’exercice s’est déroulé dans le secteur de Bordj Badji Mokhtar, une zone désertique portant le nom de la simulation elle-même.
Selon le ministère algérien de la Défense, l’exercice a impliqué des actions de combat à balles réelles, une opération de débarquement aérien par des forces spéciales héliportées, et un parachutage “dans la profondeur des défenses d’un ennemi non-conventionnel”. De l’autre côté de la frontière malienne, le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (JNIM), lié à Al-Qaïda, demeure particulièrement actif.
Exercice Militaire Impressionnant le Long de la Frontière Algéro-Malienne : ‘Tempête du Hoggar 2024
La presse algérienne, largement relaie l’événement, met en avant les relations tendues entre Alger et Bamako. Les autorités maliennes ont récemment accusé l’Algérie d’actes inamicaux, d’hostilité et d’ingérence, notamment lors de la fin de l’accord de paix avec les rebelles du Nord en janvier.
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Ladji Djiga Sidibé
Source: Bamada.net