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Lutte contre la corruption au Mali : La Coalition s’affirme et compte parmi les acteurs clés

La Coalition des Organisations de la Société civile pour la lutte Contre la Corruption et la Pauvreté a tenu une Assemblée générale le 10 juillet 2025 au siège du Conseil national de la Société civile (CNSC).

D’importantes décisions ont été prises par les participants, dont la révision des statuts et du règlement intérieur, le changement du sigle de la Coalition.

Présidée par le Président de la Coalition, Ahmed Sékou Diallo, cette assemblée générale a enregistré la présence des représentants du Programme des Nations unies pour le Développement (Pnud), du Projet Luceg et du Bureau du Vérificateur général (BVG).

Dans son mot de bienvenue, le Secrétaire général adjoint du Conseil national de la Société civile (CNSC), Hamidou Traoré, a souligné que la Coalition est un maillon important de la société civile. Le Président Ahmed Sékou Diallo a alors pris la parole. Il  a déclaré que cette assemblée générale est une rencontre de bilan mais aussi de relecture des textes. Selon lui, « le Mali entre dans une phase cruciale dans sa lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite à travers le Décret N°2023-0546/PT-RM du 21 septembre 2023 portant approbation de la Stratégie Nationale de Lutte Contre la Corruption et son Plan d’Actions (2023-2027) ». Ahmed Sékou Diallo a noté plusieurs mesures prises par les différents gouvernements qui contribuent positivement à la lutte contre la corruption.

Il a cité la mise en place et l’opérationnalisation du Bureau du Vérificateur Général de la République (BVG), de l’Office Central de Lutte contre l’Enrichissement Illicite (Oclei), de la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF) et du Pôle National Economique et Financier (PNEF), de l’Agence de Recouvrement et de Gestion des Avoirs saisis ou confisqués (ARGASC). « Il faut signaler aussi l’adoption de la Loi n°2024-027 du 13 décembre 2024 portant Code Pénal et de la Loi n°2024-028 du 13 décembre 2024 portant Code de Procédure Pénale, qui prévoit entre autres des mesures de protection des dénonciateurs, etc. La Coalition se retrouve dans ces grands acquis de l’Etat parce qu’ayant toujours œuvré côte à côte avec les services publics et les partenaires au développement pour l’amélioration de la gouvernance».

 

Plus 1200 cas avérés de corruption remontées à travers la plateforme KENEKANKO

concernant les réalisations, Ahmed Sékou Diallo a cité les actions de plaidoyer, d’interpellation, de renforcement de capacités, de sensibilisation. Plus de 1200 dénonciations de cas avérés de corruption menées à travers la plateforme KENEKANKO, s’est-il réjoui.

La Coalition, selon son président, a fait un bout de chemin et a besoin aujourd’hui de faire son autocritique pour savoir ce qui a marché, ce qu’il faut corriger. Ce qui justifie la nécessité de revisiter les textes.

Il a encouragé les participants à participer activement aux discussions. « C’est grâce à notre collaboration que nous pourrons continuer à progresser et à réaliser notre vision commune d’un monde juste, équitable et exempt de corruption et de pauvreté », a-t-il souligné.

Ahmed Sékou Diallo a remercié le ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, le ministère de la Refondation de l’Etat, chargé des relations avec les Institutions, le ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation. Il n’a pas oublié le BVG, l’OCLEI, la CENTIF, l’ARGASC pour leur disponibilité à accompagner la Coalition. Le Président Ahmed Sékou Diallo a remercié les Partenaires techniques et financiers, notamment l’Ambassade Royale des Pays-Bas, le PNUD, le Projet LUCEG pour leurs appuis multiformes.

Sur la révision des statuts et du règlement intérieur, les participants ont mené des discussions sur le rapport de la Commission technique ayant travaillé sur ces deux textes. Ainsi, ils ont adopté la recommandation en vertu de laquelle le Président de la Coalition est élu pour un mandat de trois (3) ans renouvelable une fois. Le bureau sortant peut être reconduit au 1/3 à la fin de son premier mandat. La cotisation est désormais fixée à 30 000 FCFA par an en raison de 2 500 FCFA par mois.

La Coalition est désormais dotée d’une direction exécutive qui exécute les décisions du bureau national et met en œuvre ses projets. Le nouveau sigle de la Coalition est CLC.  Les participants ont adopté le Rapport annuel du Bureau ainsi que celui des Commissaires aux comptes avant de se prononcer sur une adhésion. Il ressort du Rapport annuel que « la Coalition s’affirme et s’affiche dans la sphère de la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite. La dynamique de ses organisations membres amplifie ses actions et offre des opportunités de plaidoyer pour combattre le fléau de la corruption. La bonne collaboration instaurée par elle avec les autorités de la transition et les structures de contre la corruption augure des lendemains meilleurs ».

Saluant la bonne tenue de cette assemblée, le Président de la Coalition a exprimé toute sa reconnaissance à l’ensemble des participants et aux Partenaires techniques et financiers.

Par Ousmane Tangara

Source : Le Challenger
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