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Et si on se dit la vérité : Dans la circulation certains policiers ont besoin d’être recadrés…

 

Police nationale malienne circulation routière corruption   Dans une ville comme Bamako, la place de l’agent de police n’est plus à démontrer. La quiétude des populations, leur sécurité dépendent, pour une large part, du travail dévolu aux forces de sécurité, notamment la police dont le déploiement aux carrefours, rues et grandes avenues de la ville permettait, autrefois,  de mener avec efficacité la lutte contre le phénomène de la délinquance et l’incivisme dans la circulation ; une circulation devenue aujourd’hui un véritable cauchemar  pour les usagers. A cause du comportement déviant de certains individus qui prennent un malin plaisir à fouler aux pieds toutes les prescriptions du code de la circulation. Non respect du feu tricolore, du stop ou du sens juratoire, excès de vitesse sont monnaie courant. Que dire de tous ces jeunes à la base de la frustration de pas mal d’usagers, à cause de leur attitude mettant les autres en danger. Faisant du support à trois, parfois à quatre, ils (ces jeunes) se permettent toutes sortes d’infraction (dans la circulation). Le hic ! C’est qu’ils le font, très souvent, sous le nez et la barbe des policiers qui montrent une certaine indifférence.

Il y a quelques années, ceux qui sont appelés aux fonctions de policier s’en acquittaient avec  passion, ferté et surtout avec un grand respect de l’éthique et de la déontologie du corps. Aujourd’hui, ils sont nombreux ceux qui regrettent cette génération (de policiers) qui ont toujours mis l’image et la notoriété du corps au devant de tout.  Mais, les générations se succèdent sans se ressembler. En lieu et place de ces policiers fiers, hier, de servir la nation, on a glissé vers une nouvelle génération d’agents engagés surtout que pour le fond de leurs poches. Aux carrefours, ils n’ont d’autres soucis que de faire le plein de sous avant l’heure d’arrivée de la relève. Ainsi,  la répression  de l’infraction (de simple police) et qui doit être la priorité du policier, n’est plus pour une priorité pour l’agent. Lequel  a plutôt tendance à mettre l’accent surtout sur le  racket. Conséquence ?  Des individus circulent hors normes, des accidents surviennent à coté du policier, sans que celui-ci daigne intervenir et faire, ne serait ce que, ses constats.  Pourtant, au même moment aucun taxi, aucune ‘Sotrama’, ni un tricycle, ne passent à l’insu de l’agent. Avec chacun de ceux-ci ces agents (du CCR) cherchent à trouver la moindre faille pour prendre le cahier synonyme de…paiement d’une certaine somme qui tombe, non pas dans la caisse de l’Etat, mais dans l’escarcelle du policier racketteur.  Cette manière de gagner aussi facilement de l’argent qui permet de boucler les fins du mois, est entrain d’éteindre chez pas mal de policiers le réflexe de l’agent garant du code de la circulation routière et, au-delà, de l’ordre social. Un risque qui interpelle les plus hautes autorités à prendre leurs responsabilités en recadrant ces agents aujourd’hui aux antipodes de la profession.

 

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