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Vols à répétition dans le cimetière de Kati-Sanarafa : Un présumé membre du « rastafarisme » mis aux arrêts

Du comble à Kati-Sanafara ! Alors que les travaux de clôture du cimetière avançaient à grand pas, un homme surnommé « Rasta » se permettait plutôt de soustraire frauduleusement les matériaux de construction et finit par se faire appréhender par les limiers du commissariat de police de Kati-Coura.

Un autre fait insolite. L’homme sans foi n’a pu trouver autre cible que le cimetière de Kati-Sanafara, pour certainement subvenir à certains de ses besoins à travers le vol. Rappelons que le cimetière n’est pas clôturé. Il servait, de ce fait, de pâturage aux animaux domestiques. Les tombes sont, du coup, piétinées et même endommagées par les sabots. Et les intempéries aidant les sépultures à se dégrader pouvaient parfois laisser entrevoir des restes humains. Les animaux ne sont pas les seuls usagers des lieux. Ce cimetière servait également de repaire pour les braqueurs et les délinquants. C’est sur la base de tous ces constats et faits désobligeants que la population de la localité a décidé de clôturer ledit cimetière. Pour ce faire, des cotisations volontaires ont été initiées, au-delà des dons provenant de plusieurs proches des défunts durant les différents tristes moments d’enterrement. Presque tout le monde contribuait à la réussite du projet, sachant que l’endroit restera la dernière demeure de tout le monde.

Des matériaux de construction (fers, ciment, sable, graviers…,) ont pu être, de ce fait, achetés et acheminés sur le lieu sacré. Les Maçons, Ouvriers et les personnes de bonne volonté travaillaient gratuitement en vue d’obtenir la clôture du cimetière de Kati-Sanafara. Des indiscrétions, il ressort que les travaux avançaient normalement. Pendant cette même période d’avancement, une quantité importante de fers à béton a, suite au constat, disparu. Comme si cela ne suffisait, d’autres fers à béton déjà attachés et fixés ont également disparu dans le même cimetière. C’est donc sur la base de ces vols à répétition que les travailleurs ont commencé à se poser des questions. Les questions et inquiétudes se sont soldées par l’alerte du commissariat de police de Kati-Coura à l’aide de plusieurs plaintes, y compris celles du comité de gestion du cimetière et des personnes chargées des travaux. Voici comment l’affaire a été prise à bras le corps par ce commissariat dirigé par le jeune Adama Fané. Sur l’instruction et la consigne du Directeur régional Idrissa Sangaré, apprend-on, des enquêtes menées ont été multipliées pour l’identification du présumé responsable, voire pour la sécurisation du chantier sous surveillance intense. Pour alors mener à bien cette nouvelle mission, le Directeur régional de la police de Koulikoro, le Commissaire Divisionnaire Idrissa Sangaré a ordonné l’intensification des patrouilles pédestres déjà en cours depuis longtemps. Une unité d’intervention rapide de la section BR du commissariat en charge du dossier a été mise en branle pour la surveillance du cimetière, nuit et jour. L’objet du renforcement de ces mesures sécuritaires a permis de mettre la main sur le « Rasta man ». Le mercredi 24 avril dernier, aux environs de 8 heures, les éléments de la Brigade de Recherche (BR) ont, au cours d’une ronde, interpellé un individu répondant, d’après l’intéressé lui-même, au surnom “Rasta”. Le suspect aurait été interpellé en possession des barres de fers à béton. Interrogé, le connu sous le sobriquet « Rasta » aurait, selon notre source, déclaré avoir frauduleusement soustrait les objets dans la cour du cimetière de Kati-Sanafara. Une enquête reste à cet effet ouverte au commissariat de Police de Kati-Coura pour appréhender d’éventuels complices et receleurs.

Mamadou Diarra

Source : LE PAYS

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