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Enseignement secondaire : LE SYPESCO REVIENT A LA CHARGE

e bureau exécutif national du Syndicat des professeurs de l’enseignement secondaire des collectivités (SYPESCO) a organisé vendredi une conférence de presse pour critiquer les conditions de vie et de travail de ses membres. La conférence qui s’est déroulée au lycée « Ba Aminata Diallo » était animée par le secrétaire général du Sypesco, Adama Konaté.

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Adama Konaté a ainsi demandé l’intégration effective des enseignants dans la même et unique fonction publique de l’Etat, conformément aux résolutions et recommandations du Forum national sur l’éducation tenu en 2008 , le paiement des salaires des enseignants à terme échu, la création de passerelles entre le secondaire et le supérieur, le respect strict du caractère volontaire de l’Assurance maladie obligatoire (AMO), l’arrêt immédiat du prélèvement sur les salaires des non adhérents et le remboursement des sommes indûment prélevées.

L’octroi d’un statut autonome aux professeurs de l’enseignement secondaire, la création de contrôles pédagogiques, la signature de projets de décision s’y rapportant, la titularisation des enseignants recrutés entre 2006 et 2010, la « principalisation » de ceux déjà titulaires depuis 2006, le paiement de tous les rappels à l’échéance (hiérarchisation, intégration et heures supplémentaires) figurent également au nombre des doléances du Sypesco. De même que l’implication des professeurs des instituts de formation des maitres (IFM), la dotation des enseignants en kits pédagogiques, la régularisation de la situation administrative des sortants de l’Ecole normale supérieure (ENSUP), l’augmentation du salaire des enseignants en conformité avec ceux de la sous région.

La fonction publique des collectivités où se trouvent actuellement 70% des enseignants a montré toutes ses limites, estime le secrétaire général du Sypesco. C’est, de son point de vue, un véritable enclos où l’enseignant devient un ouvrier sans délai de paiement de son salaire et même sans carrière. Les enseignants de la fonction publique de l’Etat bénéficient, assure-t-il, de la formation continue, d’un bon plan de carrière, d’un suivi pédagogique, peuvent occuper des postes de responsabilité et touchent leur salaire à temps. Ces avantages n’existent pas dans la fonction publique des collectivités, déplore Adama Konaté. « Nous ne sommes pas contre la décentralisation, mais nous sommes contre la mauvaise gestion des ressources humaines dans la décentralisation. Le traitement que nous, enseignants des collectivités, subissons affecte profondément nos conditions de vie et de travail. Nous avons écrit au ministre de l’Education nationale. Nous voudrions désormais que nos salaires soient payés à terme échu pour ne plus être stigmatisés par ce phénomène », développe le secrétaire général du syndicat des professeurs de l’enseignement secondaire des collectivités. Au cas où toutes ses doléances ne sont pas satisfaites, le Sypesco entend procéder par « d’autres moyens », prévient Adama Konaté.

S. Y. WAGUE

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