Informer, conseiller et orienter les élèves, les étudiants et les parents d’élèves dans le choix de leur carrière (formation, filières, diplômes, débouchés), telle est la vocation du Salon international de l’étudiant créé en 2010. L’édition 2014 du Salon s’est ouverte hier au Centre international des conférences de Bamako. La cérémonie d’ouverture était présidée par Diola Konaté, conseiller technique au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, qui avait à son côté le président du Salon, Boubacar Tapo.
Organisé par la Plate-forme d’information et d’orientation des élèves et étudiants dénommée « l’Etudiant malien », le Salon international de l’étudiant réunit les responsables, les élèves et les étudiants des établissements scolaires et universitaires : universités, lycées publics et privés, écoles professionnelles, grandes écoles, instituts supérieurs.
Les sponsors officiels de la manifestation sont le Centre national des œuvres universitaires (CENOU), l’Institut des sciences politiques, relations internationales et communication (ISPRIC) et le magazine de petites annonces et de publicité « Sirène annonces ».
Des écoles supérieures d’autres pays (Burkina Faso, Maroc, Tunisie) sont représentées au Salon. A leurs stands, elles exposent leur offre de formation, les conditions d’accès, le système et les diplômes.
« Nous avons constaté qu’après le bac beaucoup de parents d’élèves ne savent pas quelle filière choisir. « De ce fait nous faisons appel à des professionnels de tous les métiers qui, à travers des conférences-débats, expliquent aux élèves et étudiants les procédures d’accès aux écoles supérieures et à un métier. Les élèves et les étudiants auront non seulement des informations sur leur filière de formation, mais aussi sur leur futur établissement », explique le président du Salon international de l’étudiant.
Outre les informations relatives à la vie estudiantine, annonce Boubacar Tapo, cette année les élèves et étudiants seront informés sur les conditions d’hébergement au campus universitaire et à la nouvelle cité universitaire, sur la gestion des bourses, des aides sociales de l’Etat et le transport scolaire. Boubacar Tapo assure que le Salon est devenu une mine d’informations incontournables pour les élèves et étudiants.
Diola Konaté a, de son côté, exhorté les élèves et les étudiants à tirer le maximum de profit de ce Salon qui s’achève aujourd’hui pour leur épanouissement en choisissant bien leur parcours scolaire et universitaire. Depuis sa création en 2010, le Salon international de l’étudiant a informé et orienté plus de 5.000 élèves et étudiants, assurent ses initiateurs.
S. Y. WAGUE
