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Confédération générale des travailleurs du Mali (CGTM) : Une nouvelle centrale syndicale portée sur les fonts baptismaux

Le paysage syndical de notre pays s’est élargi avec la création d’une nouvelle centrale syndicale. Il s’agit de la Confédération générale des travailleurs du Mali (CGTM), portée sur les fonts baptismaux le 15 mai dernier. La nouvelle centrale syndicale qui a tenu, le week-end dernier, son tout premier congrès ordinaire statutaire au Centre Aoua Keïta, regroupe les réseaux de groupements d’associations sociales, de la presse, d’enseignants du préscolaire et du fondamental, et des juristes. Les éditeurs, les agents des services communautaires, les travailleurs de l’économie informelle, les cinéastes en herbe, les artistes et les peintres y sont aussi affiliés.

En plus de la défense des intérêts matériels et moraux de ses mandants, la CGTM se fixe comme objectifs le bien-être et la formation de ses militants, la promotion de la bonne gouvernance pour le progrès social, entre autres. Elle a aussi opté pour un syndicalisme de développement, libéral et revendicatif. La nouvelle centrale syndicale a pour devise «Égalité, Développement et Engagement» et comme slogan «Agir pour l’acquisition des doris syndicaux. Solidarité et engagement».

Les présentes assises ont porté sur le toilettage des textes qui régissent l’organisation, la validation du bureau et l’adoption de recommandations à l’endroit des autorités compétentes pour la prise en compte et le respect des droits syndicaux. À l’issue des travaux, un bureau consensuel de 13 membres, dont 4 femmes, formé et entériné lors de son Assemblée générale constitutive du 15 mai dernier, a été présenté au public. Il est dirigé pour un mandat de 5 ans par Mme Fanta Sangaré, bien connue dans le milieu syndical.

La désormais secrétaire générale de la nouvelle centrale syndicale a anciennement travaillé à l’ORTM. Pour la secrétaire générale de la CGTM, la création de son organisation syndicale résulte d’un constat de manque de soutien et d’assistance aux sans emplois, abandonnés à eux-mêmes et du peu d’espace offert à eux pour s’exprimer et défendre leurs droits compte tenu de la situation sociopolitique de notre pays.

La nouvelle centrale syndicale est ouverte, selon Mme Sangaré, à toute personne jouissant de ses droits civiques et se trouvant dans cette situation, aux fédérations syndicales, associations, regroupements professionnels et aux retraités des secteurs public et privé. «La CGTM soutient également toute politique de paix, de progrès, de cohésion sociale pour le bonheur de ses membres et sympathisants, conformément à la Constitution du 25 février 1992, au statut général de la Fonction publique, à la Convention collective et aux normes internationales du travail», a-t-elle déclaré.

Au cours de la cérémonie, une minute de silence a été observée à la mémoire de Siaka Diakité, ancien secrétaire général des l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) et à notre confrère de l’ORTM, Abass Fambougouri Traoré, tous rappelés à Dieu.

S. Y. W.

Source : L’ESSOR

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