Le Dialogue inter-malien pour la paix et la réconciliation (DIM), prend fin ce vendredi 10 mai au CICB. Il s’agira ensuite de remettre au président de la Transition, les rapports des différentes synthèses. Le président de la commission communication, membre du Comité de pilotage, Bandiougou Danté fait le bilan de trois jours.

 Selon le président de la commission communication du Comité de pilotage du DIM, Bandiougou Danté, président de la Maison de la presse, la phase nationale du DIM n’est ni plus ni moins que la compilation des rapports des régions avec l’implication des universitaires, des syndicats et des institutions de la République.

A ses dires, ce sont les représentants au niveau de la Commune qui sont allés au niveau régional. “On a 19 régions administratives et le district de Bamako. Ces 19 régions, le district de Bamako, la communauté scientifique et les représentations diplomatiques, avec leurs rapports, se sont retrouvés autour des cinq thématiques. Maintenant, au niveau national, il s’agit de compiler et de faire en sorte qu’on puisse faire la fusion, une analyse des différents rapports ; de prendre les propositions qui ont été faites çà et là pour pouvoir faire une synthèse qui reflète véritablement ce qui a été dit par les Maliens de la base jusqu’au sommet”, a confié le président Danté.

Pour M. Danté, les trois jours de travaux sont l’aboutissement d’un travail important en amont qui a été fait par le Comité de pilotage sous le leadership de son président Ousmane Issoufi Maïga. Les uns et les autres ont apprécié la qualité des documents qui ont été mis à la disposition des participants.

“La phase nationale, n’est que la compilation de rapports de la phase régionale”, a-t-il insisté pour dire, qu’au 3e jour, les travaux avaient déjà adopté les rapports de la première thématique, paix et réconciliation nationale. “Une fois le rapport adopté tout le monde est considéré comme partie prenante”, dira-t-il.

“Maintenant nous sommes avec la seconde thématique questions politiques et institutionnelles”, a précisé M. Danté au 3e jour des travaux. Après cela, il resterait, pour lui, les questions les plus faciles : questions économiques, géopolitique, la diplomatie entre autres.

Koureichy Cissé

Source: Mali Tribune