Le polisario, qui s’est adonné à tous les trafics illicites et aux actes terroristes les plus ignobles, menace la sécurité et la paix non seulement du Maroc et du Mali, mais aussi de toute la région du Sahel et au-delà. Un audio du discours de El Bachir Mustapha Sayed, membre du “secrétariat national du polisario” lors d’un rassemblement, le 28 avril 2024, dans les camps de Tindouf en Algérie, appelant à la violence contre le Maroc, en atteste. La Communauté internationale est vivement interpellée.
Le discours, extrêmement grave et condamnable par les plus hautes instances compétentes de la justice internationale, des responsables du polisario, mouvement clairement terroriste, qui menace l’intégrité territoriale du Maroc, vient, encore une fois, de confirmer la nécessité urgente pour la Communauté internationale d’agir en faveur d’un règlement durable de la question du Sahara marocain et d’appuyer la proposition marocaine d’une autonomie de ses régions du Sud, appuyé et soutenu par le Conseil de sécurité de l’ONU, seul chargé de la question.
Ainsi, en refusant d’accepter une évolution positive au sein des Nations unies qui règlera définitivement cette question, les responsables de ce mouvement entretiennent artificiellement chez les populations des camps de Tindouf, une logique de guerre et de radicalisme, entraînant plusieurs de ses membres vers le grand banditisme et le terrorisme.
Notre pays, le Mali, pays voisin du Sud du Maroc, en a fait la dure expérience et a souffert des activités de ce groupe terroriste. Rappelons les faits suivants :
– En décembre 2010, les Forces de sécurité maliennes, luttant contre le trafic de drogue dans la région du Nord, avaient démantelé un important réseau connu sous le nom de “polisario”, car “composé à plus de 90 % d’éléments issus des camps du polisario”, selon l’hebdomadaire Jeune Afrique. La presse internationale a précisé, aussi, qu’à la tête de ces trafiquants du polisario, se trouvait un certain Ould Baby, impliqué “dans l’enlèvement et la revente de plusieurs ressortissants européens en faveur d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi)”.
– En février 2013, un élément du polisario avait été fait prisonnier avec une quarantaine d’autres terroristes dont un émir algérien, Abdelhamid Abou Zeid, qui avaient été tués, lors d’un raid aérien lancé dans la région d’In Sensa, dans le massif montagneux de Tigharghar, au nord du Mali.
– Mais les exemples les plus tristement célèbres et les plus récents des membres du polisario impliqués dans le terrorisme, demeurent ceux de Adnan Abou Walid al-Sahraoui et de Abou Houzeifa. Tous deux issus des camps de Tindouf, en Algérie, avaient fait allégeance à l’Etat islamique en formant l’Etat islamique du Grand Sahara (EIGS). Tous les deux avaient commis des attaques particulièrement meurtrières, visant civils et militaires, au Mali, au Niger et au Burkina Faso. Ils avaient revendiqué la responsabilité de l’attaque qui a tué quatre militaires américains et quatre membres de l’armée nigérienne en octobre 2017 à Tongo-Tongo au Niger. Heureusement que le premier avait été neutralisé en août 2021 dans la forêt de Dangarous, au Mali, près de la frontière nigérienne et le second, abattu, fin avril 2024, lors d’une opération menée par l’armée malienne dans la région de Ménaka.
Donc, il ne faut pas se leurrer. Le polisario, ce mouvement, qui s’est adonné à tous les trafics illicites et aux actes terroristes les plus ignobles, menace la sécurité et la paix non seulement du Maroc et du Mali, mais aussi de toute la région du Sahel et au-delà. Il est temps de mettre fin à ses agissements pour Que la paix et la sécurité règnent dans la région.
La Rédaction
Source: Aujourd’hui-Mali