Les épreuves écrites du Baccalauréat général et du Baccalauréat technique ont démarré lundi sur toute l’étendue du territoire et dans le camp des réfugiés en Mauritanie. Aucune incidence n’a été constatée dans le déroulement pour le moment au niveau des deux rives.
Cette année, ils sont environ 112 115 candidats pour le Baccalauréat général pour 284 centres d’examen et 2 813 candidats au Baccalauréat technique pour 7 centres d’examen.
Au centre du Lycée la Lanterne sur la rive droite, tout était dans l’ordre pour que les 493 candidats des 17 salles en raison de 30 élèves par salle puissent démarrer les épreuves à 8h comme l’indiqué la police de l’examen.
Selon Koné Alimatou Koné, proviseur du lycée Alfred Garçon, présidente du centre Lycée Lanterne, les épreuves se déroulent normalement et aucun incident n’a été constaté,
« Nous avons reçu tout ce que nous devrions recevoir et à partir de l’heure indiquée, on a commencé. Les candidats et les surveillants étaient tous présents à l’heure, il n’y a eu aucun problème dans notre centre », a-t-elle expliqué.
A ses dires, les cas d’absence des surveillants ont été réglés depuis la réunion technique. Ils ont été remplacés par d’autres selon les textes.
Le constat reste le même au niveau du Centre du Lycée technique privé Aïssata Diaby (LTPAD). Ce Centre regroupe 300 candidats pour 10 salles sur la rive gauche.
« On n’a pas eu de problème au démarrage ni avec les élèves ni avec les forces de l’ordre ni avec les alentours. On a commencé les éprueves à l’heure et on souhaite que le reste se passe comme ça », a déclaré Souleymane Bengaly, responsable du Centre LTPAD.
Dans ces deux Centres, les candidats ont entamé l’examen sur l’épreuve de l’économie pour une durée de 4 h.
Pour Ibrahima Traoré, candidat en série science économie, au Centre du lycée la Lanterne, qui est à sa troisième tentative, tout comme Kadiatou Dagnon, du Centre LPAD, le sujet était un peu difficile. « Nous avons débuté avec le sujet de l’économie. Le sujet était un peu difficile par sa complexité. Je l’ai trouvé difficile vraiment, mais j’ai pu faire de mon mieux », a dit Ibrahima Traoré.
Contrairement à ces deux candidats, Alimatou Koné, candidate libre au Centre Chaîne Grise, série Langue Littérature a trouvé le sujet facile.
« On a commencé avec la littérature, le sujet était abordable parce que c’était sur l’actualité notamment la démocratie et cela nous permet d’exprimer nos propres points de vue sur la société. Au niveau de l’organisation, ce n’était pas mal aussi. On n’a pas eu de problème sur la liste pour retrouver nos noms », dit-elle.
Mariam Coulibaly
Source: lesechos
