Suivez-nous sur Facebook, Telegram, WhatsApp pour ne rien rater de l'actualité malienne

Semaine nationale de la sécurité routière: la fermeté pour sauver des vies

Si la sensibilisation est essentielle au changement de comportement, elle ne peut être pleinement efficace sans un cadre légal respecté et son application rigoureuse. Preuve : durant des années, des séances de communications sont organisées sur les drames de la route, mais les chiffres demeurent effroyables.

En 2024, les chiffres avancés par le ministre des Transports sont sans appel : 684 morts sur les routes en 2024, dont 43% dus à l’excès de vitesse.

Ces drames peuvent être fortement réduits avec une application stricte de la loi. Moins de passe-droit sauverait des dizaines de vies.
La 21ᵉ édition de la Semaine nationale de la sécurité routière a été lancée ce lundi 14 juillet 2025 à Marakaforo, dans la commune de Gabacoro-droit pour intensifier la communication et la sensibilisation sur le thème : « excès de vitesse : un danger mortel sur la route ».
De nombreuses initiatives sont envisagées au cours de la période en lien avec la sécurité routière en vue d’inverser la tendance du taux de décès sur nos routes.
S’exprimant à cette occasion, Mme DEMBELE Madina SISSOKO a avancé des chiffres funestes de ce drame. Ils sont 684 personnes à avoir perdu la vie sur les routes en 2024. Plus préoccupant encore, 80% de ces accidents sont attribuables à des facteurs humains, et 43% spécifiquement à l’excès de vitesse.
Ces statistiques, sans commentaires, sont suffisantes pour montrer l’ampleur du drame des accidents de la route au Mali.
En même temps, ils démontrent un paradoxe saisissant parce que notre pays dispose de réglementation routière complète contre les déviances des usagers de la route. Face à cette situation, il est essentiel sinon incontournable de mener des campagnes de sensibilisation et d’information contre cette pratique qui arrache des vies. Cependant, elles seules, ne sont pas suffisantes pour atteindre les objectifs de réduction des drames sur nos routes. Elle doit être accompagnée de l’application stricte des textes.
L’expérience a toujours prouvé : un changement significatif des comportements en matière de sécurité routière est indissociable de la fermeté de l’application de la loi. L’indifférence face aux textes ne peut engendrer aucun changement.
Sans l’application rigoureuse de la loi, aucune sensibilisation, aussi généreuse soit-elle, ne peut changer durablement les comportements. La fermeté de la loi doit être désormais la base de ce combat pour sauver des vies, après des années de sensibilisations et d’informations.
Cette rigueur doit être appliquée aux agents qu’aux usagers de la route afin que cessent des comportements qui contrastent avec l’ordre établi.
Comment un usager respecterait-il les limitations de vitesse si le plus petit billet de banque glissé à un agent de la route suffit à contourner les sanctions ?
Que vaut une réglementation si elle n’est pas respectée, si elle est piétinée par des dépositaires d’autorités. Cette pratique tristement connue par un grand public sape les efforts de sensibilisation et affecte l’efficacité des mesures de prévention.
L’application de sanctions vise à obliger les usagers à utiliser le réseau routier en toute sécurité et à respecter le code de la route.
Parce que les comportements assortis de répercussions négatives sont moins susceptibles de se reproduire.
Ainsi, notre pays disposant de réglementations qui prévoient notamment des amendes, des suspensions de permis, doit veiller à ce que ces textes soient appliqués.
Selon les textes en vigueur, le non-respect des limitations de vitesses est une infraction contraventionnelle de 2è et 3è classe.
Le montant de l’amende forfaitaire s’élève à : Cinq mille francs CFA (5000 FCFA) pour les vélomoteurs, motocyclettes, tricycles et quadricycle ; quinze mille francs CFA (15000) pour les véhicules légers ; dix-huit mille francs CFA (18000) pour les Véhicules poids lourds.
En tout cas, ils ne doivent pas servir de moyen de marchandage pour des agents de la route pour chercher « l’argent de la tontine » et permettent à certains usagers de vouloir tout acheter.

PAR SIKOU BAH

Source : Info Matin
Suivez-nous sur Facebook, Telegram, WhatsApp pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance Les plus bas prix du Mali Acheter à bas prix au Mali Achat terrain à Bamako Terrain à vendre Bamako Immobilier titre foncier TF à Bamako ORTM en direct, RTB en direct RTN tele sahel niger ne direct