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Moussa Mara Face à la Justice : Sérénité et Confiance Affichées

Dans une séquence judiciaire qui suscite de nombreuses réactions dans l’opinion nationale, l’ancien Premier ministre du Mali, Moussa Joseph Mara, a été convoqué, puis entendu par les services de la Brigade d’Investigations Judiciaires (BIJ) sur instruction du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de la Commune IV du district de Bamako. En toile de fond : un message publié sur les réseaux sociaux exprimant sa solidarité envers plusieurs figures connues pour leurs positions critiques, actuellement en détention.

Un « soit-transmis » qui en dit long

Bamada.net-Tout a commencé mardi 15 juillet 2025. Selon les informations exclusives recueillies par Bamada.net, M. Mara a reçu à 14h15 une convocation urgente de la BIJ. L’ancien chef du gouvernement, expert-comptable de formation, ex-député et fondateur du parti dissous Yelema, devait se présenter à 15h30 pour une audition.

À l’origine de cette interpellation : un message publié sur le réseau social X (anciennement Twitter), dans lequel il exprimait son soutien aux détenus d’opinion Ras Bath, Rose « la vie chère » et Mamadou Traoré, alias « le Roi ». Un soutien qui n’a pas laissé indifférente l’autorité judiciaire.

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Toujours selon nos informations, le Procureur général aurait adressé dès la veille, lundi 14 juillet, un courrier au Procureur de la Commune IV, lui demandant de faire interpeller Moussa Mara afin qu’il éclaire ses intentions à travers ce message jugé sensible dans le contexte politique actuel.

Une audition de trois heures, sans garde à vue

Présent dans les locaux de la BIJ de 15h jusqu’à 18h, l’ancien Premier ministre a été auditionné pendant plusieurs heures, mais n’a pas été placé en garde à vue. Il a ensuite regagné son domicile aux alentours de 20h17, comme confirmé par une publication sur sa page Facebook officielle à 20h30 :

« Après plusieurs heures d’interrogatoire à la Brigade d’investigation judiciaire, je suis rentré chez moi. La procédure continue. Je suis convoqué au même endroit demain mercredi 16 juillet à 10h ! Restons sereins et surtout restons derrière le Seigneur ! »

L’annonce a suscité une vague de commentaires de soutien, notamment de la part de citoyens, d’acteurs politiques et de leaders de la société civile, certains estimant que cette convocation représente une atteinte à la liberté d’expression.

Deuxième acte : présentation au parquet et déclaration de son avocat

Le lendemain, mercredi 16 juillet, Moussa Mara s’est à nouveau présenté à la BIJ avant d’être conduit au Tribunal de la Commune IV, où il a été entendu par la Procureure.

Son avocat, Me Mountaga Tall, figure politique bien connue au Mali, s’est exprimé dans un communiqué publié sur X (ex-Twitter) dans la soirée du 16 juillet :

« L’ancien Premier ministre Moussa Mara, que j’ai eu le privilège d’assister comme avocat, a rejoint, libre, son domicile. Ses auditions, approfondies, exhaustives, ont été empreintes de professionnalisme et de courtoisie, aussi bien à la BIJ que devant la Procureure du Tribunal de Grande Instance de la Commune IV. Nous attendons, avec sérénité, les suites qui seront réservées à cette affaire. »

Un message de fermeté et d’apaisement qui fait écho à celui de son client, posté également mercredi en fin d’après-midi :

« Après plusieurs heures d’interrogatoires à la Brigade d’investigation judiciaire et au Tribunal d’instance du 4e arrondissement de Bamako, j’ai regagné mes bureaux. La procédure continue. J’ai confiance en la justice de mon pays. Restons sereins et surtout restons derrière le Seigneur ! »

Un climat politique tendu autour de la liberté d’expression

Cette affaire intervient dans un climat politique où les débats sur la liberté d’opinion, la place des réseaux sociaux et la gestion des voix critiques se font de plus en plus pressants. Le soutien de Moussa Mara à des figures connues pour leur franc-parler résonne fortement dans l’arène publique, où l’équilibre entre liberté d’expression et respect des institutions reste au cœur des préoccupations démocratiques.

À ce stade, aucune charge formelle n’a été retenue contre l’ancien Premier ministre, mais la procédure suit son cours. L’opinion reste suspendue aux suites que le parquet entend donner à ce dossier, jugé sensible à plusieurs égards.

Une affaire à suivre de très près

Pour l’heure, Moussa Mara est libre de ses mouvements. Son attitude sereine et ses propos mesurés traduisent une volonté de ne pas verser dans le conflit politique, mais plutôt de faire confiance à la justice malienne, tout en réaffirmant ses valeurs.

Bamada.net continue de suivre cette affaire minute par minute et publiera toute évolution significative du dossier.

 

NB : Toute reproduction, intégrale ou partielle, sans une autorisation explicite de notre part est strictement interdite. Cette action constitue une violation de nos droits d’auteur, et nous prendrons toutes les mesures nécessaires pour faire respecter ces droits.

 

MLS

 

Source: Bamada.net

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