Une voiture dite piégée garée à la devanture la Banque pour le commerce et l’industrie Mali (BCI) au rond point Mamadou Konaté à Hamdallaye a entraîné mardi 20 juin l‘évacuation des occupants d’une partie des locaux de l’immeuble Tomota et semé la panique.

Le véhicule, qui n’avait pas de plaque d’immatriculation nationale, était stationné devant la BCI. Largement de quoi alimenter les craintes dans le contexte actuel.

 La voiture de marque Renault dite piégée garée devant la BCI a suscité un vif émoi hier matin. Ce sont les vigils chargés de sécuriser la Banque qui ont donné l’alerte de la présence depuis 4 jours d’une voiture immatriculée CH 846 ST à la police.

Selon les informations d’un élément de la police qui a donné une interview, le vigil a soupçonné qu’elle pourrait être piégé. Aussitôt, des forces ont immédiatement effectué le déplacement.

Sous le commandement de la police du 4e Arrondissement, il a été établi un périmètre de sécurité. La route menant au Rond-point a été barrée, tandis que des équipages policiers de la BAC étaient également présents, avant l’arrivée des démineurs. Ces derniers ont fait briser les vitres du véhicule suspect. Aux termes de l’intervention des démineurs, l’alerte a finalement été levée, le véhicule ne représentant aucun danger.

Ce qui a occasionné la peur des passants, c’est le bruit de l’appareil qui a servi a cassé les vitres. Cela a fait croire à la population qu’il s’agit d’une explosion d’une voiture piégée. L’intérieur de la voiture a été prospecté et rien n’a été trouvé. Finalement, c’était une fausse alerte. Le dispositif sécuritaire a été levé à 12h15.

A qui appartient le véhicule ? Selon certaines sources, il serait la propriété d’une dame qui, vendredi dernier, a fait exprès d’immobiliser son engin devant la BCI.

Surtout un malaise, elle avait confié sa voiture aux vigiles qui ont oublié de prévenir la relève. Les autorités ont eu bon réflexe, même si l’alerte était fausse.

Amadou Sidibé

Source: lesechos