Célébrer son travail artistique et rendre hommage à l’artistique rastaman jamaïcain, Bob Marley, tel est l’objectif de cette exposition-photos organisée par l’artistique plasticienne, Mariam Ibrahim Maïga, en collaboration avec la Medina.
Dans le cadre de la célébration du 11 mai, jour anniversaire de la disparition de l’emblématique artiste rastaman, Bob Marley, Mariam Ibrahim Maïga, une très jeune artistique plasticienne malienne, a voulu, par sa capacité artistique, lui rendre un hommage vibrant à travers une exposition de ses œuvres d’art. Cette exposition-photos porte sur la vie de l’artiste, ses messages positifs à l’endroit de tous les peuples du monde. L’exposition s’est déroulée le dimanche 11 mai à la Medina.
La jeune talentueuse artiste plasticienne Mariam Ibrahim Maïga est native de Gao. Après ses études secondaires au Lycée de Gao, elle entra au Conservatoire Balla Fasséké où elle décrocha son diplôme en art plastique. Du 14 au 15 mai prochain, elle participera à l’exposition internationale Maroc-Mali à Bamako. Mariam Ibrahim Maïga est membre de l’Association des femmes plasticiennes de l’Afrique de l’Ouest. Elle dit qu’elle n’est pas rastawoman, mais qu’elle essaye de l’être.
«J’ai organisé cette exposition sur Bob Marley, parce que c’est un grand homme et une idole pour moi. Bob Marley est un homme positif qui a écrit des messages pour tous les peuples et je profite de l’occasion de son anniversaire, à travers cette exposition, pour véhiculer ses messages au malien», a-t-elle déclaré. Elle a expliqué que le thème de cette exposition est : «One love (Un seul amour)». Selon cette artistique plasticienne, la technique utilisée porte sur le noir et blanc, parce que dans le monde, il y a que le Noir et le Blanc.
«Le message que je lance au public malien est «One love», parce que nous sommes dans une situation très compliquée et je me suis dit que si on est dans ce problème, c’est parce qu’on n’a pas les mêmes visions de la paix. Et si on avait des pensées positives, si on était des rastas, je pense que la paix allait perdurer dans notre pays. Je ne suis pas rastawoman, mais j’essaye de l’être», a conclu Mariam Ibrahim Maïga.
Diango COULIBALY
Source: Le Reporter