Le président du Conseil économique social et culturel (CESC), Yacouba KATILE, présidant ce lundi 5 juin la 4e session ordinaire de son institution a affirmé que l’adoption du projet de nouvelle constitution contribuerait sans doute à améliorer la gouvernance dans le pays.
Les travaux de la 4e session ordinaire de la 6e mandature du CESC se sont ouverts, hier lundi, sous la houlette du chef de ladite institution en présence de certains membres du gouvernement ainsi que de plusieurs personnalités politiques et administratives du pays.
Au cours de cette session d’une quinzaine de jours, les membres du CESC se pencheront essentiellement sur la finalisation et l’adoption du Recueil 2023.
Le président Yacouba KATILE, souhaitant la bienvenue à la cérémonie d’ouverture de ladite session, a indiqué que celle-ci se tient dans un contexte polarisé par l’actualité politique avec en toile de fond, le référendum qui profile à l’horizon.
En effet, le gouvernement a convoqué le collège référendaire pour le 18 juin prochain pour lequel la campagne a été ouverte le jeudi 1 juin à minuit.
Le président KATILE, dans l’élaboration du projet de constitution, a renouvelé sa reconnaissance au président de la transition pour avoir associé le Conseil économique social et culturel à la commission de finalisation dudit texte.
« Ce projet de loi fondamentale, une fois passé à la censure du peuple souverain et promulgué par la 1ere institution contribuera à n’en pas douter, à l’amélioration de la gouvernance voire du fonctionnement optimal de nos institutions. Par ailleurs, il instaure le principe de redevabilité qui favorise l’établissement d’un contrat social entre le peuple et les décideurs », a-t-il affirmé avant d’exhorter les membres et associés du CESC à œuvrer pour un vote massif en vue du triomphe du Oui au soir du 18 juin.
Sur l’ordre du jour de la présente session, M. KATILE a rappelé que conformément aux dispositions de l’article 107 de la constitution, le CESC sillonné l’ensemble des régions administratives, les 6 communes du District de Bamako pour la prise en compte des besoins, problèmes et attentes de leur société civile dans l’élaboration du Recueil annuel 2023.
Également, il a ajouté que des missions se sont rendues auprès des compatriotes de la diaspora en l’occurrence au Canada, au Royaume du Maroc et en Algérie pour le même exercice.
«Cette mission constitutionnelle est d’une portée capitale. Elle donne avec précision la situation générale de nos compatriotes de l’intérieur et de l’extérieur en mettant le curseur sur leurs attentes, besoins et problèmes. Le recueil constitue un outil essentiel à l’élaboration des politiques et de planification des actions publiques », a expliqué le président du CESC.
Cependant, il signale constater que malgré l’épreuve du temps, le recueil reste confronté à l’épineuse et récurrente question du suivi de sa mise en œuvre.
PAR SIKOU BAH
Source : Info Matin