Ce projet s’inscrit dans le cadre de la promotion des entreprises féminines et est un Guichet Unique dédié aux femmes afin de faciliter leurs initiatives en termes de création d’entreprises, d’investissements ou toutes autres activités administratives qui peuvent les aider dans le domaine économique.
Ainsi, l’objectif de la Semaine de l’information est de sensibiliser les femmes entrepreneures et celles souhaitant se lancer dans l’entrepreunariat sur les missions et services offerts par le WBC. Une initiative conjointe de l’API-Mali et de ONU-Femmes pour l’appui et l’assistance rapprochés à l’entrepreneuriat féminin qui vise à booster le potentiel des entreprises féminines au Mali, à renforcer les capacités entrepreneuriales des femmes et les aider à mieux organiser et gérer leurs entreprises. En 20 jours, plus de 90 femmes, membres d’associations faîtières, bénéficieront de ces sessions de formations, en création et gestion d’entreprise à Bamako et dans les régions de Kayes, Mopti, Ségou et Sikasso.
Emu par la pertinence du projet et les activités menées, le Directeur général de l’API-Mali, Moussa Ismaïlia Touré, a exprimé sa satisfaction pour les bilans obtenus en si peu du temps.
« Nous avons un partenariat sur 18 mois qui a commencé depuis début 2020. Nous avons signé le partenariat fin 2019, mais je suis convaincu, sur la base de ce que nous avons vu déjà, les résultats obtenus après quelques mois, malgré la conjoncture difficile du Covid-19, sont encourageants. Donc nous avons espoir que le programme va se poursuivre au-delà de la première échéance », déclare-t-il.
Pour sa part, la présidente du Réseau des femmes opératrices économiques du Mali, Mme Coulibaly Aïssata Touré, estime que les femmes jouent un rôle prépondérant dans la croissance économique.
A son avis, le Mali compte 51% de femmes, un pourcentage à ne pas négliger, avant de saluer cette belle initiative.
Quant à Mme Karin Grimn, l’émissaire de la Représentante Résidente de l’ONU-Femmes au Mali, elle a surtout évoqué certaines contraintes que les femmes rencontrent dans l’entrepreunariat. Pour elle, ce projet sera un moyen pour elles de surmonter certaines difficultés liées à l’entrepreunariat féminin.
Le représentant du ministère de la Promotion de la femme, de l’enfant et de la famille est convaincu que ce projet contribuera à l’autonomisation de la femme.
Selon Sayon Doumbia, c’est une première dans notre pays que les femmes bénéficient d’un Guichet Unique dédié à la création d’entreprises féminines.
« Cette nouvelle approche plus participative et démocratique permettra aux femmes entrepreneures dont la majorité est analphabète d’accéder facilement aux informations et aux jargons combien complexes à décoder dans le domaine de l’entreprenariat de façon générale et de l’entrepreunariat féminin en particulier », dit-t-il.
Notons qu’au lancement, le projet a été présenté ainsi que quelques activités menées. Sans oublier la découverte de l’identité visuelle (logo) du projet et le rappel de son histoire.
Seydou K. KONE