Après le Coup d’Etat contre le régime du Président IBK par le Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP), c’est la transition qui focalise toutes les attentions. Malheureusement que sur ce point les putschistes et la CEDEAO n’arrivent pas à trouver un terrain d’entente. Si le Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP) a perpétré le coup d’Etat contre IBK, le mardi 18 Août 2020, depuis le jeudi 20 Août 2020, notre pays est sous le coup des sanctions de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Nul doute que lors du Sommet extraordinaire des Chefs d’Etat de la CEDEAO du jeudi 20 Août 2020 ayant abouti à la prise des sanctions contre notre pays, des portes de sortie ont été laissées à la junte.
Notons que ces Chefs d’Etat ont décidé de la « fermeture de toutes les frontières terrestres et aériennes ainsi que l’arrêt de tous les flux et transactions économiques, financières et commerciales à l’exception des denrées de première nécessité, des médicaments, du carburant, et de l’électricité entre les pays membres et le Mali ».
Ce qui permet comprendre que ces sanctions ne concernent pas des denrées de première nécessité, des médicaments, du carburant, et de l’électricité entre les pays membres et le Mali.
Ce qui taraude les esprits est le fait que les membres du Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP) et la délégation de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se sont séparés sans parvenir à un accord sur les conditions d’un transfert du pouvoir aux civils. L’organisation sous- régionale ne veut pas qu’un militaire gère la transition. Elle souhaite un civil ou un militaire à la retraite. Malheureusement que les membres du CNSP veulent faire la transition.
Puis que les deux parties se sont séparées sans parvenir à un accord sur les conditions d’un transfert du pouvoir aux civils, c’est ce qui inquiète les uns et les autres qui commencent déjà à sentir les conséquences des premières sanctions prises contre notre pays. Des sources révèlent que l’organisation sous- régionale a donné 48 heures aux putschistes pour réfléchir. C’est la suite à donner à cette réflexion qui servira de cadre pour durcir ou alléger les sanctions contre le Mali. Ce qui ne souffre (…)
RETROUVEZ L’INTEGRALITE DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU MERCREDI 26 AOÛT 2020
Tougouna A. TRAORE
NOUVEL HORIZON