Le projet Panorama-Corsecentend contribuer à une meilleure gestion des crises à Bamako et environs, coordonner la transmission d’informations et l’action des forces de sécurité (Dgpn, Dgpc, Dggn, Garde nationale) sous l’autorité du ministère en charge de la Sécurité avec, bien entendu, la complicité de la population.
L’hôtel Maeva a abrité la présentation du plan cadre pour l’amélioration du lien de confiance entre les forces de sécurité et la population. La cérémonie a eu lieu mardi, le 7 Janvier 2018, sous la présidence du ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le général de brigade Salif Traoré. C’était en présence du représentant de l’Ue, des directeurs généraux de la police, de la gendarmerie, de la protection civile, du chef d’Etat-major de la Garde nationale et des officiers supérieurs du secteur de la sécurité.
Le rapprochement des forces de l’ordre et la population est une démarche majeure pour le ministre de la Sécurité pour qui, les liens de confiance contribuent non seulement à garantir la cohésion sociale au Mali, mais aussi à décupler l’efficacité des forces afin de lutter contre les maux de notre nation et assurer la tranquillité publique. C’est pourquoi, selon le ministre, il faut œuvrer pour un dialogue renforcé entre forces de sécurité et population civile, un dialogue fondé sur le respect mutuel et la recherche de la paix,qui constitue un des impératifs de son département. Il ne doute point que chacun de nous, qu’il soit simple citoyen, membre des corps habillés, élu, décideur ou gouvernant, a un rôle et une responsabilité à jouer sur le chemin de la paix, dit-il.
Le plan cadre en question découle d’un travail de réflexion et de concertation avec les acteurs institutionnels, les représentants de la Société civile, les responsables religieux et traditionnels. Il comporte quatre axes de mise en œuvre : assurer une compréhension commune et partagée des rôles et responsabilités de chaque acteur, ainsi que développer une gestion concertée de la sécurité, adapter les capacités des forces de sécurité à un contexte sécuritaire évolutif et asseoir un processus de recrutement plus ouvert.
Le contact et la proximité avec la population, recherchés par le ministère de la Sécurité et de la Protection civile, visent avant tout à renforcer, voire renouer, voire dans certaines zones géographiques du pays, les liens de confiance entre la population et le personnel de terrain relevant de l’autorité du ministère afin d’améliorer l’action des forces de sécurité.
Selon l’ambassadeur Alain Holleville, ce plan de cadre permettra d’améliorer le rapprochement entre la population et les forces de sécurité et leur souhait est le retour durable de l’Etat au centre du pays, dit-il.Et d’ajouter que ce projet a été financé par l’Union européenne à hauteur de 5 millions d’Euros.
Fatoumata Doumbia
Le Credo