Mardi dernier, le Commissariat à la réforme du secteur de la sécurité (Crss), en partenariat avec la Minusma et Ndi,a organisé un atelier du 6 au 8 Février au Grand hôtel Bamako pour la mise en place d’une stratégie nationale de la réforme de la sécurité, qui est une préoccupation des autorités et un des axes forts de l’Accord d’Alger. La cérémonie d’ouverture était présidée par l’inspecteur Ibrahim Diallo président du Crss, en présence du représentant de la Minusma et les représentants des différents ministères.
Le secteur de la sécurité a été profondément atteint par des différents évènements, suite à la crise politico-sécuritaire de 2012. Le gouvernement du Mali a même signé avec les groupes armés du Nord pour mettre en place un conseil national pour la réforme du secteur de la sécurité, suffisamment représentatif et réunissant des capacités issues des différentes communautés, en vue d’entreprendre une réflexion approfondie sur une nouvelle vision nationale de la sécurité et de la défense compte tenu de tous les facteurs locaux, régionaux, nationaux et internationaux. Cette stratégie permettra de lister les anciens combattants qui seront réinséré, de la mise en œuvre du Désarmement démobilisation et réinsertion mais aussi et surtoutde dégager au Mali un environnement de la stabilité et de la paix. Pour arriver à hauteur de cette attente que cet atelier a été organisé.
Les objectifs assignés à cet atelier de 3jours sont entre autres, le renforcement des capacités des membres du commissariat sur la réforme du secteur de la sécurité, enrichir le projet de documents de stratégie de réforme du secteur de la sécurité, échanger sur les critères et quotas d’intégration.
Le représentant de la Minusma, dans son intervention, affirme que la stratégie de réforme de la sécurité est un travail de longue haleine. Il a réitéré l’engagement de sa structure à accompagner le Mali dans le processus de la sécurité.
Pour sa part, l’inspecteur Ibrahim Diallo président du Commissariat à la réforme du secteur de la sécurité a affirmé que l’objet de cette rencontre est de mettre tous les acteurs sur le même niveau d’information. Il a donc invité les participants à mener un débat franc et sincère pour la réussite des missions du Crss.
Fatoumata Doumbia
Le Credo