L’Université des sciences juridiques et politiques de Bamako (USJPB) a signé, mardi, une convention de partenariat avec le Centre d’études et de réflexion au Mali (CERM). La cérémonie de signature était présidée par Mme Diarra Fatoumata Dembélé, présidente du conseil de l’université des Sciences juridiques et politiques de Bamako. C’était en présence du recteur de l’USJPB, Abdoulaye Diarra, et du président du CERM, l’ancien ministre Ousmane Sy.

Cette signature de convention constitue un moment historique dans la vie de l’université, estime Abdoulaye Diarra qui l’inscrit dans le cadre du plan stratégique de développement de l’USJPB. L’initiative permettra l’impulsion d’une nouvelle dynamique dans l’enseignement, la formation et la recherche conformément aux objectifs de l’USJPB. Ce partenariat gagnant-gagnant participera au développement des capacités institutionnelles entre les deux structures, a estimé Abdoulaye Diarra qui a remercié les responsables du CERM de s’être engagés à associer les universités maliennes à cette œuvre scientifique.
Les universités étant au cœur de la recherche scientifique pour le développement, le recteur de l’USJPB a assuré que sa structure s’emploiera à faire de ce partenariat un outil au service du développement des deux structures et du pays.
La présidente du conseil de l’USJPB a présenté la convention comme l’engagement de l’université à se mettre à toutes les écoles, notamment à celle d’un centre qui réfléchit et propose des solutions de sortie de crise dans notre pays.
Le président du CERM a souligné que ce partenariat avec l’USJPB est une première dans la vie du jeune centre qui a cependant compris très tôt que l’université est le chemin stratégique pour atteindre ses objectifs. Le CERM, a rappelé Ousmane Sy, a pour ambition d’améliorer la contribution des intellectuels au débat public dans notre pays. Mis en place sur initiative de hauts cadres maliens, le Centre d’études et de réflexion au Mali se veut être une structure de réflexion ayant pour objectif de contribuer à la réhabilitation des activités intellectuelles à travers des réflexions et des prospections sur des sujets majeurs en Afrique et au Mali en particulier.
Le centre, a précisé son président, n’est pas au service d’un individu ou d’un parti. Il est là pour combler un vide car il n’y a pas de débat au Mali ! Or, souligne Ousmane Sy, la situation de notre pays demande de réfléchir, d’analyser et de proposer des solutions de sortie de crise. Il s’agit là de nous prouver à nous mêmes et aux autres que les Maliens veulent et sont prêts à prendre leur destin en main. Ousmane Sy a annoncé que les semaines à venir seront consacrées à faire entendre la voix du Mali uni à jamais et à se tourner vers le seul combat qui vaille d’être mené : celui du développement.
M. A. TRAORE

source : Essor