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Une forte répression de la manifestation « non autorisée » au Cameroun : Plus d’une centaine de manifestants arrêtés

Suite aux manifestations du samedi dans plusieurs villes du Cameroun, le gouvernement a procédé à l’interpellation de plus d’une centaine de personnes, avec comme motif, leur participation à une manifestation non autorisée par l’état le samedi 26 janvier 2019.  

Selon les autorités camerounaises, 117 manifestants ont été interpelés par les autorités camerounaises lors des   manifestations qui se sont déroulées dans plusieurs villes du Cameroun.  Essentiellement organisées par les partis de l’opposition, ces manifestations avaient pour but, selon certains manifestants, de non seulement dénoncer la sale guerre qui sévit dans les régions anglophones du pays, mais aussi pour manifester leur frustration   contre le hold-up du mois d’octobre dernier.

La manifestation avait été sévèrement réprimée dans certaines localités comme à Douala, la capitale économique.  Au cours duquel   monsieur Célestin Djamen, un des responsables du mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a eu des blessures par balle aussi bien que l’avocat du mouvement (MRC), maitre Michèles Ndoki. Mais, aucune détermination n’a été pour savoir s’il s’agissait véritablement   de balles réelles ou en caoutchouc.

Le gouvernement quant à lui a démenti le samedi tout usage de balles réelles par les forces de l’ordre et de sécurité. Une annonce qui n’empêchera pas le bâtonnier de l’ordre des avocats du Cameroun de faire un communiqué dans lequel il dénonce « tout usage disproportionné de la force publique ». Car, selon maître Charles, trois autres avocats avaient été aussi interpelés le samedi dans les localités de l’ouest avant d’affirmer que l’un d’eux a été libéré le dimanche matin pendant que les deux autres sont toujours en garde à vue.

De l’autre côté à Paris, l’ambassade du Cameroun en France était également envieillie le samedi soir par une centaine de manifestants qui ont escaladé les grilles et défoncé les portes pour après saccager le portrait du président camerounais, Paul Biya. Le porte-parole du gouvernement, René Sadi, a qualifié cette action de « manœuvres indicibles dont le but est la déstabilisation du Cameroun ».

Issa Djiguiba

Source: Le Pays

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