M. Diop intervenait lors du colloque international organisé par le Mouvement des entreprises du Sénégal (MEDS) sur le thème : ‘’Innovation et croissance dans les pays non exportateurs de matières premières : le cas du Sénégal”.
Selon lui, la première source d’espoir repose sur ‘’la formation brute du capital fixe en Afrique qui à connu une croissance continue, passant de 16,4% du Produit intérieur brut (PIB) en 2000 à 20,4% en 2011”. Une autre source d’espoir est la croissance durable du continent.
De l’avis de ce docteur en économie industrielle la coopération Sud-Sud peut être un atout en matière d’innovation pour les pays africains. Il a, à ce titre, donné l’exemple du Maroc qui a investi dans certains pays africains dans les domaines de la finance ou de la pharmacie.
M. Diop a battu en brèche certaines considérations en matière d’innovation, estimant que ‘’l’innovation peut être quelque chose de beaucoup plus modeste. Elle n’est pas forcément radicale”. Pour illustrer ses propos, il donne le passage du téléphone fixe au téléphone portable.
De l’avis de M. Diop qui est basé en France, il est important de faire un
lien entre l’innovation et la croissance, car la croissance axée sur l’innovation est beaucoup plus résiliente.
C’est le cas, selon lui, de la Chine qui connait une croissance en moyenne de 10%. Le succès chinois repose à ses yeux sur plusieurs facteurs : la modernisation des structures productives chinoises avec une hausse du capital disponible, des investissements considérables dans l’industrie (taux d’investissement de 50% du PIB) et la main d’œuvre qualifiante.
Apa