Malgré les promesses qui leurs auraient été faites par l’institution financière UBA-MALI, à les mettre dans leurs droits, cela depuis plusieurs mois, rien ne semble se concrétiser pour les ayants droit. C”est dans une affliction totale, dans un abattement profond que nous avons été approchés.
A priori, notre rôle en tant qu’acteurs de médias n’est pas de jeter l’opprobre ou de discréditer l’institution financière ici indexée, aux yeux de la communauté nationale et internationale, susceptible de mettre en cause sa crédibilité.
En effet, UBA-MALI ferait l’objet d’interpellations “amiables” de la part d’anciens responsables ayant contribué à son installation au Mali mais qui ont depuis quitté la banque. Le contentieux qui les oppose à leur ancien employeur porte sur le versement des cotisations à la Caisse de Retraite par Répartition avec Epargne (CRRAE) et du Fonds Autonome d’Assurance Maladie (FAAM) que la banque s’est engagée à payer comme le stipule les contrats de travail auxquels nous avons eu accès. Sauf que les employés se plaignent. Les prélèvements auraient été dument effectués sur les salaires sans être reversés à la CRRAE au compte des bénéficiaires pour les années 2018 et 2019. UBA Mali aurait confirmé ce défaut de cotisation à ses anciens collaborateurs mais tarde à les rembourser.
Les ayants droits ont mis plusieurs documents à notre disposition qui pourraient mettre en cause la bonne foi de UBA-MALI et susceptible de la discréditer. D’ici là nous souhaitons vivement qu’une démarche pédagogique soit entreprise par l’institution financière, pour qu’un accord soit rapidement trouvé afin que ses anciens collaborateurs, des responsables de famille soient mis dans leurs droits.
Affaire a suivre
Guindo Youssouf
Directeur de publication du Journal l’ECLAIRAGE