Alors qu’il s’enfonce dans la crise, le Mali doit en finir avec un mal à l’origine de ses difficultés économiques, sociales et même sécuritaires : la corruption.
Bamako, juin 2020. Des milliers de personnes se sont donné rendez-vous sur la place de l’Indépendance. Réunies à l’initiative du mouvement Espoir Mali-Koura (« nouveau Mali »), d’associations de la société civile et de partis politiques, elles dénoncent la mauvaise gouvernance du pays, et appellent à l’avènement d’une nouvelle République, qui passerait par la démission de toutes les institutions de l’état : l’exécutif, le législatif et le judiciaire.
Dans ce Mali indépendant depuis bientôt soixante ans, pour nombre de citoyens, la décadence est réelle. Le pays souffre d’un mal particulier, qui engendre toutes les difficultés économiques et sociales : la corruption.
Jeune Afrique