Selon des informations reçues, Madame le procureur de la commune I aurait donné instruction, afin qu’aucun commissariats de son secteur ne donne des informations à la presse malienne. Au cas où cela s’avère réelle, il convient de dire que Madame le procureur est hostile à la presse. De par ce fait, elle nous donne désormais, bien de raisons de continuer à fouiller dans sa Commune.

Nous avons été surpris d’apprendre que Madame le procureur de la commune I a pris une décision, en interdisant aux commissariats de police de son secteur de donner des informations à la presse. En effet, aussitôt que nous avons été mis au courant de cette information, nous nous sommes posés la question, à savoir ce que Madame le Procureur cherche à nous cacher. Oh non, qu’elle se calme, tous les Maliens savent que les grands voleurs et criminels sont libérés sous caution et comment est-ce que les libertés provisoires sont acquises dans nos tribunaux, à travers certains acteurs de la justice malienne. L’autre question que nous avons eu à nous poser est de savoir, si Madame le Procureur, n’est pas finalement jalouse des exploits des policiers de la Commune I, dont nous ventons régulièrement les mérites. Ou bien, c’est tout simplement pour elle, une stratégie de brouiller les pistes. Pourtant, cette hypothèse semble tenir mieux que les autres (comprendra qui pourra).

Madame la procureur Habibatou Maiga, retenez que la presse malienne, malgré votre décision (au cas où il s’avère fondée), dispose de beaucoup de moyens pour fouiller. D’ailleurs, saviez-vous que nous savons que votre nom est cité dans une sombre affaire de 33 millions FCFA ? Nous imaginons  que non. Cependant, Madame le Procureur, nous allons mettre en branle nos éléments satellites pour en savoir d’avantage sur cette question étourdissante.

En tout cas, les Maliens à travers la presse, se souviennent de plusieurs cas d’arrestations de bandits de grand chemin et de criminels, qu’on risque de retrouver dehors dans les jours à venir. Nous serions sur le qui-vive pour les dénoncer sans détours. Aussi, si madame le  Procureur revient pas sur sa décision, nous pensons que cela suffit comme motif pour elle, d’avoir toute la presse malienne contre elle. Car, il s’agit là, d’un cas flagrant de rétention d’information. Un droit durement acquis.

Affaire à suivre…

Ben Abdoulaye  

Le Confident