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Transports : Modibo Camara, le président de l’organisation syndicale des chauffeurs de Dourouni et les Sotrama sur la ligne du Badialan et de Kati, parle

Cette organisation professionnelle a été créée en 1964 avec pour objectif la défense des intérêts de ses adhérents.

Modibo Camara organisation syndicale chauffeurs Dourouni Sotrama

Elle est la première ligne syndicale du district de Bamako et est née suite à d’énormes problèmes qu’ont connus les chauffeurs à l’époque. Aujourd’hui, il y a encore des pères fondateurs de ce syndicat.

Ils ont mis en place un bureau de 20 personnes avec un statut et un règlement intérieur. Le bureau fonctionne grâce au payement  des tickets que chaque adhérent prend pour la journée et la Sotrama par plaquette. La somme récoltée par jour à cet effet est versée dans un compte à la BMS. L’organisation est à la recherche de partenaire pour le renouvellement du parc des ‘’bachets’’. Il y a des ‘’bachets’’ dont la mise en circulation date de 1970 et qui marchent encore.

La collaboration avec l’Etat marche bien. Il travaille à harmoniser la circulation. Chaque ‘’bachet’’ et ‘’Sotrama’’ verse une contrepartie à l’Etat par mois.

Pour devenir membre du syndicat, il y a deux catégories : ceux qui ont fait leur apprentissage sur la ligne et ceux qui viennent d’ailleurs. Mais  chaque catégorie a son traitement.

Pour aider  les  adhérents en cas de maladie, selon le président Camara « nous versons près de 300 000 FCFA à l’ASSACO Badialan chaque mois. Cette somme nous permet de prendre en charge nos adhérents à 50%. Aujourd’hui, nous sommes 358 adhérents. En ce qui concerne les accidents de la circulation, nous assistons nos membres sur toute la procédure. Du constat au jugement, s’il y a lieu ».

Il y a des  nouveaux trajets actuellement en cours. Certains fonctionnent déjà. « Comme dans toute entreprise humaine,  nous rencontrons des difficultés », explique le président Camara. C’est pourquoi dans le règlement intérieur qui est déposé dans les commissariats de police, il y a des catégories de fautes à sanctionner. Par exemple, ceux qui porte les pantalons en ‘’bagui’’, payent 3000 FCFA. « La crevaison, le manque de respect envers un passager, la consommation des stupéfiants, tous sont amendés. Là, on peut dire que la ligne Badjalan, c’est la coquette car, nous mettons l’accent sur la discipline », a conclu  M Camara.

 

A.T. D.

Source: Autre presse

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