Selon le communiqué final du sommet extraordinaire de la CEDEAO tenu le 16 septembre 2021, les chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) demeurent « très » préoccupés par la lenteur dans la préparation des élections prévues au Mali pour fin février 2022.
La CEDEAO a réitéré sa demande pour « un respect strict du calendrier de la transition devant conduire à la tenue effective des élections dans le délai non négociable de février 2022 », lit-on dans le communiqué.
L’organisation a exigé aux autorités de la transition « de soumettre au plus tard à la fin du mois d’octobre 2021, le chronogramme devant conduire aux étapes essentielles » pour les élections de février prochain.
La conférence des chefs d’État a également décidé « de sanctions ciblées contre tous ceux dont les actions impactent négativement sur le calendrier de la transition ». Ces sanctions impliqueraient notamment « l’interdiction de voyage pour ces personnes et leur famille et le gel de leurs avoirs financiers », précise le communiqué.
M. K. Diakité