Sont-ils toujours en vie ? C’est la grande interrogation. En tout cas, mercredi dernier, une mauvaise nouvelle circulait dans les rues de Diabaly comme une trainée de poudre faisant état de l’assassinat des deux otages par leur ravisseur.
Selon les habitants que nous avions joints à Diabaly ville, tout serait parti lorsque Mamadou Diawara, sous-lieutenant aurait tenté de fuir. Il aurait été intercepté puis tué. Ensuite s’en est suivi le cas du juge Soungalo Koné qui aurait été victime de la volonté de son codétenu de s’échapper.
« Mamadou Diawara, sous-lieutenant aurait tenté de s’échapper. Il aurait été arrêté par les ravisseurs et tué. Suite à cela, en colère, les ravisseurs auraient aussi tué le juge Soungalo Koné.
La nouvelle circulait partout dans la ville de Diabaly et alentours pendant 48 heures, c’est-à-dire mercredi et jeudi derniers. »
Selon les mêmes sources, parmi les prisonniers djihadistes détenus dans la prison de Niono certains se seraient échappés lors de leur transfert à Markala.
« Lors du transfert des djihadistes détenus dans la prison de Niono à Markala, certains parmi eux auraient pu s’échapper », nous confie notre source avant d’ajouter : « Le groupe djhadiste qui a enlevé Soungalo et Mamadou avait exprimé au paravent comme condition de leur libération, la libération de tous les éléments djihadistes détenus dans la prison de Niono. Ce qui n’a pas été fait. Les djihadistes ont tenté ensuite de faire libérer par force, à travers une attaque ciblée, leurs éléments. Ils auraient attaqué aussi des militaires maliens au poste de Niono. Des morts auraient été enregistrés dans les rangs de nos militaires, cinq au total ».
Du côté des autorités maliennes, silence radio pour le moment sur la question.
Dans une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux depuis décembre 2017, les deux hommes ont lancé un appel au gouvernement malien. Ils ont exprimé la soif de regagner leur famille.
Le sous-lieutenant Mamadou Diawara a été fait prisonnier suite à une embuscade tendue par les djihadistes le 18 octobre dernier.
Quant au juge de Niono, Sougalo Koné, il a été enlevé le 16 novembre 2017 à son domicile à Niono ville.
Le groupe ravisseur se réclame de la branche de Iyad Ag Ghali.
Nous reviendrons plus en détail dans nos prochaines parutions
Kèlètigui Danioko
Source: Le Pays