Dans le but de contribuer au développement économique et social de Bourem, la Coalition pour la commune de Bourem (CCB) a procédé, le dimanche 21 janvier 2018, au lancement de ses activités pour l’année 2018. Sous le parrainage de l’honorable, Haïdara Aïssata Cissé dite Chato, l’Association entend organiser plusieurs activités de nature économique, social et culturel visant le renforcement de la paix et la réconciliation dans notre pays. La cérémonie de lancement a eu lieu, à la faveur d’une conférence de presse, au siège de l’Association IRGANDA sis à Baco-djicoroni en présence de la marraine, de son président, Ousmane Issoufi Maïga et des membres du bureau de coordination de la CCB.
Selon le conférencier, Djibrila I. Maïga, la Coalition pour la Commune de Bourem (CCB) est une association apolitique à but non lucratif créée à Bamako le 15 septembre 2001 par les filles et fils de la commune pour contribuer au développement économique et social de la localité. A l’en croire, elle détient le récépissé 561/MATCL/DMI du 16 août 2002. Pour lui, le mouvement est dirigé par un bureau de coordination de 19 membres dans lequel tous les villages sont représentés avec 45% de jeunes et 30% de femmes. « Son logo est : la girafe (Boura), les dattiers et le Ford, un monument historique. Son slogan et sa vision : Demain commence aujourd’hui. » a-t-il expliqué.
Avant d’ajouter que pour atteindre ses objectifs la CCB a élaboré et adopté un plan d’actions 2018-2020 assorti d’un plan d’activités 2018 chiffré à près de 30.000.000 de FCFA. Il s’agit notamment l’organisation d’une mission à Bourem pour sceller un partenariat avec le conseil communal et la société civile locale ; l’élaboration d’une monographie de Bourem ; l’organisation d’une nuit de Bourem à Ségou afin de magnifier ce que les deux villes ont en commun et dans le but de rechercher un jumelage entre les deux communes ; l’organisation d’une mission au Ghana pour mettre à contribution la diaspora dans l’exécution de son plan d’activités ; l’organisation des visites de courtoisie à des personnalités de Bourem pour solliciter leur adhésion et participation à la mise en œuvre de son plan d’activités ; la participation à des rencontres de sensibilisation pour la paix, la réconciliation, le vivre ensemble et la prévention des conflits ; l’organisation d’une soirée culturelle à Bamako pour mieux faire connaître la culture de Bourem. Rappelons que la commune de Bourem (région de Gao), est un des cercles les plus enclavés et les plus démunis du Mali. Elle est composée de 12 villages sédentaires dont le village de Baria, celui du père de la première Dame du Mali AttaherHaibala MAÏGA et le village de Taoussa où devra s’ériger le barrage de Taoussa et 9 fractions nomades avec une population de 35.019 habitants composés de songhoï, peul, tamasheq, arabe, sorko et bella.
Moussa Dagnoko
Source: Le Républicain