Bravée au Soudan il y a un mois, jour pour jour, à des manifestations sanglantes qui demandent son départ de la présidence, l’Égypte est le deuxième pays visité par le président soudanais, Oumar El-Béchir après le Qatar. Le dimanche 27 janvier 2019, il a rendu une visite de quelques heures à son homologue égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi. Suite aux échanges de tête-à-tête entre les deux chefs d’État, Oumar El-Béchir s’est dit satisfait de sa visite.
Après le Qatar, l’Égypte est le deuxième pays visité par le président soudanais, Oumar El-Béchir. Ce, depuis le début des manifestations sanglantes qui réclament son départ au pouvoir de la présidence il y a plus d’un mois. À cette occasion, des honneurs ont été faits au président soudanais tels que les hymnes nationaux, le passage en revue de la garde, le tapis rouge en plus des honneurs officiels et le soutien symbolique dont Oumar El-Béchir aura besoin pour faire face à la violente contestation qui ébranle le Soudan par la demande de son départ du pouvoir. Par conséquent, le président Oumar El-Béchir a décidé de changer de cap à l’égard du conflit existant entre l’Égypte et l’Éthiopie sur la répartition des eaux du Nil.
Pour avoir le soutien politique de l’Égypte à pouvoir faire face à cette manifestation qu’il a estimée exagérée par les médias régionaux et internationaux, Béchir a déclaré qu’il allait travailler auprès de l’Éthiopie pour assurer à l’Égypte tout comme le Soudan, sa juste part des eaux du Nil. S’exprimant ainsi, le président soudanais se penchait plutôt du côté de l’Éthiopie qui a construit un gigantesque barrage affectant moins le Soudan sur le Nil bleu qui fournit 85% des eaux qui viennent à l’Égypte. À l’issue de cette visite, Béchir s’est dit satisfait des honneurs qui lui ont été faits par son homologue égyptien Abdel Fattah Al-Sissi.
Mamadou Diarra