20 000 Nigérianes obligées de se prostituer au Mali
L’Agence nigériane pour la lutte contre le trafic des êtres humains (Naptiq) déplore la découverte de 20 000 Nigérianes au sud du Mali. Par Trafic, ces jeunes femmes dans l’espoir de rejoindre l’Asie se sont retrouvées au Mali dans des mines d’or artisanales où elles étaient obligées de se prostituer. Que de rêves brisés ! Sorties de chez elles pour rejoindre la Malaisie, ces femmes se sont retrouvées involontairement dans la prostitution dans des sites d’orpaillage au Mali.
La mission d’information de l’OIM qui s’est rendue en décembre dernier à Kangaba a pu découvrir qu’une centaine de prostituées nigérianes se trouvaient dans chacun des 200 sites d’orpaillages. Grâce à l’appui de l’Organisation internationale des migrations (OIM), 200 parmi ces jeunes dames ont pu rejoindre leur pays. « Elles vivent entre elles. Elles ont été trompées. On leur avait promis un travail (…) et puis une fois sur place on leur a dit qu’elles allaient travailler comme des prostituées. Certaines acceptaient, car elles savaient qu’elles étaient menacées et qu’elles savaient que leur famille à la maison était menacée de mort. Et puis d’autres refusaient et décidaient de s’enfuir », déplore Florence Kim, porte-parole de l’OIM avant de recommander : « On voit qu’elles portent en elles un sentiment de honte extrême, en plus de ça elles se sentent salies, elles ont beaucoup de mal à parler, à retrouver leur famille ».
Une dizaine de morts dans attaque terroriste au Burkina Faso
Dimanche 27 janvier 2019, le village de Sikiré dans la commune de Arbinda a été la cible à une attaque terroriste ayant coûté la vie à dix personnes (10) et a laissé deux (2) blessés. Une dizaine d’assaillants sont arrivés très tôt le matin dans ce village à bord de motos et de tricycles et ont ouvert le feu sur les habitants. Des boutiques et des commerces ont également été saccagés et incendiés.
Concours d’entrée à la fonction publique des collectivités territoriales : les lauréats s’impatientent !
Depuis mi-septembre, les lauréats du concours d’entrée aux collectivités territoriales ont fait leur concours, mais jusqu’à ce mois de janvier, aucun résultat n’est encore apparu. L’attente devient longue pour ces sortants des écoles de formation du Mali qui s’impatientent un peu plus chaque jour. Le gouvernement ne sort pas de son mutisme. Après l’article, « L’interminable attente des candidats enseignants », paru sur la plateforme Benbere le 15 janvier dernier, les candidats se sont organisés et entendent mener des actions afin que les autorités se décident de se prononcer sur ledit sujet ne serait-ce qu’à travers un communiqué pour expliquer les raisons du retard. Car, disent-ils, beaucoup de rumeurs circulent autour de ces résultats. Les prochains jours nous donneront plus d’éclaircissements.
Assassinat des journalistes de RFI au Mali : François Hollande et son ex-directeur des services secrets entendus par la justice
Le 2 novembre 2013, Ghislaine Dupont et Claude Verlon ont été tués suite à leur enlèvement à Kidal, au nord du Mali. Selon les informations reçues de l’Agence France-Presse, l’ex-chef d’État de la France, François Hollande a donc été entendu le 11 janvier comme témoin par le juge chargé de l’affaire. Quant à l’ex-directeur des Services secrets, Bernard Bajolet, ce dernier a aussi été entendu le 10 janvier par le juge de l’affaire. Suivant les renseignements, les deux ont été entendus pour « off », c’est-à-dire pour des conversations informelles avec des journalistes au sujet de cette affaire. En décembre 2013, c’est-à-dire un mois après l’assassinat de Ghislaine Dupon, François Hollande a annoncé à l’un des journalistes de RFI avoir connaissance de l’écoute de l’échange téléphonique qui a eu lieu entre un présumé commanditaire et un présumé exécutant. Selon laquelle écoute, révèle le journaliste confident de l’ex-président, on y entendait dire à l’autre : « Vous avez gâté la marchandise ». Même si les traces de cet échange téléphonique ont disparu, lors d’une rencontre entre les journalistes et l’ex- directeur des services secrets, Bernard Bejolet, celui-ci a confirmé être au courant de cet échange en octobre dernier. Interrogé par le juge, Hollande dit avoir repenti de la « mauvaise interprétation » de ses propos, tout en répondant par « non je ne crois pas » aux questions du juge sur l’écoute de l’échange téléphonique. Interrogé sur le même sujet, l’ex-directeur des services secrets a aussi démenti
Source: Le Pays