Cette première rencontre avec les forces vives (la société civile, l’opposition et la majorité) « est une réunion de prise de contact avec les nouvelles autorités », a dit Mamadou Blaise Sangaré de la Convention sociale démocrate (CDS–Mogotiguiya). Selon lui, dès leur première annonce, les militaires ont indiqué les voies pour mettre ensemble toutes les couches sociales, politiques et les forces vives de la Nation afin d’amorcer quelque chose en commun.
Pour sa part, Oumar Hamadoun Dicko du Parti pour la Solidarité et le Progrès a indiqué que les militaires ont proposé un dialogue avec tout le monde. Selon lui, il s’agit de trouver une formule de rassemblement pour que chacun donne son point de vue sur une feuille de route éventuelle qu’ils vont proposer.
Ibrahim Bocar Ba de l’Union malienne-Rassemblement démocratique africain (UM-RDA) a abondé dans le même sens. « Ils (les militaires) ont décliné un certain nombre de bonnes intentions et nous-mêmes nous avons donné des réponses par rapport à cela », a-t-il souligné. Pour lui, le plus important maintenant est de travailler pour pouvoir sortir de la crise.
Plus tard, dans la soirée, le porte-parole du Comité national pour le salut du peuple (CNSP), le colonel-major Ismaël Wagué, a déclaré sur une télévision internationale que la phase de transition est en cours. “On est déjà en train de rencontrer des forces vives pour mettre en place un Conseil de transition avec un président de transition qui va être soit un militaire soit un civil”, a-t-il affirmé.
La rencontre avec la classe politique était présidée par le colonel Malick Diaw, vice-président du CNSP qui avait à ses côtés, le colonel Ismaël Wagué, porte-parole et d’autres responsables militaires.
DD/MD (AMAP)