Résolus pour la réussite de la transitoire, les membres de l’initiative « Sauvons le Mali, Do Kèra » ont ainsi voulu rompre le silence. En substance, « l’épanouissement et le développement du Mali » semblent être au cœur des préoccupations des initiateurs de la plateforme « Sauvons le Mali, Do kèra ».Au cours de cette conférence, les organisateurs ont tenu à rappeler que cela fait des années que le Mali reste confronté à une crise multidimensionnelle. Pour alors trouver de remèdes aux maux qui continuent de ronger la patrie malienne, la plateforme a ainsi décidé de se faire entendre. En clair, elle dit proposer, via cet évènement, des solutions « concrètes, viables et durables » pour la résolution des problèmes du Mali. À entendre les conférenciers, le Mali traverse, depuis plus d’une décennie, des soubresauts qui fragilisent sa cohésion et son développement. Pour une sortie de crise, la plateforme propose aux autorités de prendre urgemment des mesures pour la levée de l’embargo imposé par la CEDEAO et l’UEMOA aux Maliens .Les membres de la plateforme invitent les nouvelles autorités à adopter un chronogramme consensuel. Lequel chronogramme doit, selon eux, être adopté en commun accord avec la communauté internationale, l’ensemble des acteurs politiques, civils et militaires. Aussi, la plateforme propose la prise de toutes les dispositions pour engager les réformes politiques et institutionnelles à la fin de la transition. Au cours de la présente rencontre, Mme Zeinab Eveline, membre de l’initiative « Sauvons le Mali, Do kèra » s’est exprimée sur la question. Dans son intervention, cette dernière a déploré le fait « qu’il n’y ait pas de consensus entre le gouvernement de la transition, la partie politique, la société civile et les leaders religieux, par rapport à certaines décisions prises par le gouvernement de la transition ». Aussi membre de la plateforme, Moussa Sangaré s’est plutôt penché sur les nombreuses difficultés auxquelles les Maliens font face. A ses dires, il serait vraiment souhaitable que les sanctions édictées par les chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO soient levées. « Je souhaite la levée immédiate des sanctions adoptées par la CEDEAO avec ou sans leurs accords », a-t-il confié. Le Mali, a-t-il poursuivi, se trouve plongé, depuis un certain temps, dans une crise multidimensionnelle extrêmement grave. Une crise qui continue jusqu’à présent à fragiliser le pays sur le plan sécuritaire et social, indique l’intervenant.
Kadidiatou Diarra, stagiaire
Source : LE PAYS