La Société malienne de patrimoine de l’eau potable (SOMAPEP) a tenu hier dans ses locaux à Magnambougou Faso Kanu, près de l’hôtel les Colibris, la 8ème session de son conseil d’administration. La session dirigée par le président directeur général de la SOMAPEP, Adama Tiémoko Diarra, a vu la participation de l’ensemble des administrateurs. L’ordre du jour portait sur l’adoption du rapport d’activités 2013, le bilan d’exécution du budget 2013 et l’adoption du budget 2014 de la société.

Le budget 2014 de la SOMAPEP, approuvé par les administrateurs, s’élève à environ 40 milliards de Fcfa sur lesquels 32,6 milliards sont consacrés aux investissements et 7,9 milliards au fonctionnement de la structure.

Le président directeur général de la SOMAPEP note que malgré la jeunesse de la société, elle a investi dans le périmètre de concession. Il s’agit des investissements de production et de distribution d’eau potable dans les principaux centres urbains du pays. A cela, il faut ajouter la gestion de l’ensemble du patrimoine de l’hydraulique urbaine et le contrôle de la qualité du service de l’exploitation technique et commerciale dans le sous-secteur de l’hydraulique urbaine.

En trois ans d’existence, la société a déployé d’importants efforts pour relever un certain nombre de défis, dont celui de l’organisation de la pleine opérationnalisation d’une société partie de rien. Autres défis relevés, la consolidation de la réforme des secteurs de l’électricité et de l’eau potable et la mobilisation des ressources financières pour le développement d’un secteur qui reste tributaire à près de 85% du financement extérieur.

Tous ces défis peuvent se ramener au développement de l’hydraulique urbaine dans notre pays avec l’objectif fondamental de la réforme institutionnelle et organisationnelle en cours, a résumé le PDG de la SOMAPEP. Adama Tiémoko Diarra a souligné qu’après trois années d’exercice, des avancées ont été faites notamment au plan organisationnel.

La société a pris corps en s’appropriant pleinement ses missions déclinées dans les contrats qui lient la SOMAPEP d’une part à l’Etat et d’autre part à la SOMAGEP, a souligné Adama Tiémoko Diarra. « Par ailleurs, les bailleurs de fonds, à la faveur de la réforme sectorielle, continuent de manifester un grand intérêt pour le développement de l’hydraulique urbaine dans notre territoire », a-t-il confirmé.

L’année 2013 a ainsi vécu la signature des conventions de financement du projet de Kabala pour plus de 170 milliards de Fcfa. Ce projet majeur contribuera à renforcer durablement les infrastructures de production et de distribution d’eau potable de la capitale qui représente près de 70% de la capacité de production dans le périmètre de concession, a indiqué le patron de la SOMAPEP. Il a invité l’ensemble des travailleurs de la société à beaucoup de détermination et d’engagement.

A. TOURE

Source: l’Essor