En une trentaine de jours, c’est la deuxième visite du ministre des Affaires étrangères de l’Algérie à Bamako. Sabri Boukadoum, à la tête d’une forte délégation, a échangé, ce dimanche 20 septembre 2020 avec le Conseil national pour le salut du peuple (Cnsp). Le chef de la diplomatie algérienne a effectué le déplacement au Mali pour s’enquérir de l’évolution de la situation chez le voisin du Sud.
Trois sujets majeurs ont meublé cette rencontre avec le colonel major Assimi Goïta et ses camarades de la junte au pouvoir. Il s’est agit, selon la déclaration faite à la télévision malienne par l’hôte du jour, de traduire le soutien de l’Algérie au Mali, de réaffirmer la volonté de ce pays à travailler ensemble avec les dirigeants de Bamako sur les questions sécuritaires et de développement, et dans le même ordre d’idée envisager la reprise « le lus vite possible » de l’application du processus d’Alger avec les nouvelles autorités en place relativement à la lutte contre le terrorisme.
Sabri Boukadoum a souligné la longue frontière commune que l’Algérie a en partage avec le Mali non sans rappeler les relations étroites entre les deux pays. D’où ces visites successives, synonymes de l’intérêt qu’Algérie accorde à la situation qui prévaut au Mali.
Faut-il le rappeler, à l’issue de la rencontre à Accra avec la junte le mardi 15 septembre dernier, les chefs d’États d’Afrique de l’Ouest ont donné jusqu’à ce mardi 22 septembre 2020 aux militaires pour désigner un président et un Premier ministre civils pour diriger la transition, sous peine de durcir l’embargo en vigueur depuis le coup d’État.
Parallèlement, la junte poursuit toujours ses consultations en vue de former le collège qui doit désigner les futurs dirigeants de cette transition.
F.B
Source: Autre Presse