Sidiki Diabaté adresse un message d’excuse au public et à tous ses fans pour les multiples dérapages qui ont été enregistrés, lors de son dernier concert du 24 février dernier au Mali.
C’est dans une vidéo postée sur youtube qu’il s’est excusé et qu’il s’est longuement expliqué. L’on se souvient que durant ce concert, en plus de l’énorme retard pendant le passage des artistes sur scène, Sidiki Diabate n’a pas comblé les attentes de ses fans. Pour certains spectateurs qui ont participé à cet événement, la déception était trop grande.
Plusieurs ont été surtout déçus parce que le jeune artiste qui a le vent en poupe est arrivé tard, (aux environs de 2h du matin) mais aussi sa prestation a été très médiocre. Pour plusieurs fans et spectateurs qui ont pris part à cet événement, c’était un manque de respect de l’artiste envers eux.
En dehors de cela, l’on avait l’impression que Sidiki Diabaté n’avait pas les capacités et les techniques vocales indiquées pour chanter correctement en live. D’autres curieux qui ont pris part à cet événement estiment d’ailleurs que presque toutes les chansons de Sidiki se ressemblent, qu’il n’est pas vraiment inspiré et il répète les mêmes mélodies et sensiblement les mêmes paroles.
Certains Sénégalais qui ont fait le déplacement pour le Mali disaient qu’ils étaient venus surtout pour Wally Seck et que si ce n’était que pour Sidiki Diabate, ils ne viendraient pas, en raison de son manque de respect. Dans les réseaux sociaux, le mécontentement des fans étaient perceptibles à travers des commentaires désobligeants contre Sidiki Diabaté.
C’est compte tenu de cette situation de tension entre Sidiki Diabaté et ses fans, et surtout au regard de la perte de sa popularité que le jeune artiste a tenu à présenter des excuses publiques à tous ses fans et à s’expliquer sur les différents dérapages qui ont été observés lors de ce concert. C’est lors des prochains spectacles de l’artiste que nous saurons si ses excuses ont été acceptées et surtout s’il a réussi à se réconcilier avec ses milliers de fans.
