L’hôtel El Farouk de Bamako a abrité le 13 novembre 2017 la session de formation des agents de Front Office des banques et SFD (Systèmes Financiers Décentralisés) sur le Bureau d’information sur le crédit (BIC).
Les agents de 14 banques commerciales du Mali et 8institutions de microfinance assujetties sur le recueillement du consentement des clients dans le cadre du BIC, ont participé à cette session de formation de trois jours, organisée par le ministère de l’Économie et des Finances pour faciliter le travail de collecte auprès de la clientèle des banques et des SFD.
Pour reprendre les propos du représentant du ministère de l’économie et des finances, Souaibou Diaby à l’ouverture des travaux : le BIC a pour mission de contribuer à l’amélioration de l’accès au financement bancaire tant pour les opérateurs économiques que pour les particuliers. Il est une institution qui collecte auprès des organismes financiers, des sources publiques et des grands facturiers (les sociétés de fourniture d’eau, d’électricité, des sociétés de téléphonie etc.), des données sur les antécédents de crédit ou paiement d’un client.
Et c’est dans le cadre de renforcer les capacités des agents du secteur financier que la session a porté sur les thématiques suivantes : l’importance des objectifs visés par le BIC ; la notion du Consentement ; l’utilisation du rapport de crédit ; la gestion des réclamations et toutes les difficultés rencontrées par BIC pour mener ses activités.
Une formation qui rentre dans les missions de l’Unité d’appui et de suivi de la stratégie de développement du secteur financier comme souligné par sa coordinatrice Touré Fatoumata Coulibaly. Avant d’ajouter que les différentes réflexions sur le secteur financier, ont pointé du doigt le poids des créances sur le secteur.
Une problématique que les acteurs du domaine comptent corriger avec une meilleure connaissance des clients, leur historique de crédit dans le but de réduire les risques pris à leur égard.
En effet selon Monsieur Souaibou Diaby : Le ministre de l’Économie et des finances attend beaucoup de cette session pour mieux appréhender la problématique des impayés et permettre au secteur financier d’octroyer plus de crédit afin de mieux soutenir la croissance économique de notre pays »