Pour une sécurité sociale des journalistes du secteur privé, le Cadre de concertation des directeurs de publication (CCDP) a organisé le mercredi 19 septembre, une journée de sensibilisation sur les régimes de l’Institut national de prévoyance sociale (INPS).
La protection sociale des journalistes du secteur privé est une préoccupation majeure des faitières de la presse. En plus des plaidoiries pour l’application effective de la convention nationale, elles se battent sur la sécurité sociale. C’est pourquoi, le Cadre de concertation des directeurs de publication a organisé le mercredi 19 septembre, une journée de sensibilisation sur les régimes de l’Institut national de prévoyance sociale.
L’objectif de la journée était d’impulser une dynamique au sien de la presse pour saisir les régimes de l’INPS. “La sécurité des travailleurs est un acte social, de solidarité des patrons de presse. Qu’aucun employeur ne se soustrait vis-à-vis de ses employés et de lui-même. Aujourd’hui, il est temps que les journalistes et animateurs de la presse privée réfléchissent à se donner un avenir, une vieillesse sûre et garantie. Car après une longue période de travail dans sa vie, il faut se reposer dignement et savourer sa retraite. C’est la prévoyance sociale”, s’est justifié Aboubacar Bani Zan.
Pour lui, il est important de souligner qu’au-delà de l’aspect social de l’inscription à l’INPS et à y cotiser régulièrement, il s’agit d’un acte juridique qui fait obligation à tout employeur de veiller au bien-être social de ses employés. La journée d’information visait à donner d’amples informations aux hommes de médias, en vue prendre des dispositions utiles pour s’inscrire à l’INPS. Ce qui leur permettra de bénéficier des prestations de l’Institut.
Le directeur général adjoint de l’INPS, Seydou Siaka Diarra, a apprécié l’initiative à sa juste valeur. “Cette activité rentre dans le cadre de renforcement de la presse privée. Les différents régimes seront à la portée des journalistes. L’INPS manifestera toujours sa volonté pour la presse malienne”, dira-t-il.
Bréhima Sogoba
Source: L’Indicateur du Renouveau