La rentrée politique de la section s’est déroulée dans la salle de conférence du conseil de cercle de Kangaba, un cadre apaisant, propice à la détente et aux échanges. Une occasion de serrer des mains et de parler de la vie de la section qui renferme neuf sous-sections. Dans tout ce cérémonial, l’ADP-Maliba a collecté les avis, les envies, les idées de ses militants : on a noté pêle-mêle l’aménagement du terrain de sport, l’adduction en eau potable, la clôture des cimetières. Des besoins identifiés et dont la satisfaction va provoquer une adhésion massive au sein de la formation politique. Pour l’instant, ces doléances vont remonter au niveau de l’instance dirigeante du parti et nourrir le débat sur leur faisabilité à court ou long termes.
Le cercle de Kangaba , collectivité territoriale dans la région de Koulikoro, comptant 9 communes –Balan Bakama, Benkadi, Kaniogo, Karan, Maramandougou, Minidian, Naréna, Nouga et Séléfougou – vit une pénurie aiguë d’eau.
Aucun grain de sable
Évidemment les délégués n’ont pas fait que travailler, ils ont eu des moments de détente, des bons repas … des heures de déconnexion perçues à juste raison comme des moments de partage. Pas pour longtemps, d’autant plus que la section de Kangaba, selon son chef Siaka Sédiman Camara, a caressé l’idée d’entamer dès cette semaine la campagne de dissémination du projet de Constitution qui sera soumis à référendum le 18 juin en vue d’obtenir un vote massif. La question du taux de
participation des citoyens demeure une énigme et constitue à plus d’un regard un facteur central pouvant modifier de manière substantielle le résultat de scrutin. Expliquer pourquoi un électeur sent la nécessité de participer activement à une campagne référendaire demeure aussi intéressant que de se demander ce qui le motive à appuyer un camp plutôt que l’autre. Le temps des explications viendra !
D’ici là, la délégation du Comité exécutif – instance dirigeante – du parti et les délégués ont arboré un large sourire attestant de la vitalité de leur chapelle politique. Aucun grain de sable n’a été détecté dans le mécanisme bien huilé de cette grand-messe politique de dimanche dernier.
Ibrahim Yattara