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Secteur minier: Randgold plaide pour un code minier «plus attractif»

La Société sud-africaine Randgold Ressources a tenu sa traditionnelle conférence de presse. L’occasion pour les principaux dirigeants du géant minier de faire le point de leurs activités au Mali et de répondre aux questions des journalistes. L’édition 2018 a eu lieu ce lundi soir à l’Hôtel de l’Amitié.

Une année de production record, à moindre coût. C’est l’une des principales informations données aux journalistes sur les activées de la société au titre de l’année écoulée. Mais sans plus de détails. Car, selon le Directeur général de groupe, Mark Bristow, c’est seulement lundi prochain que la société publiera ses chiffres de l’année 2017. A en croire le Sud-africain, son groupe se porte bien et son apport dans l’économie malienne croît, chaque année un peu plus. En 21 ans d’exercice, cette part de Randgold dans l’économie nationale atteindrait 2 879 milliards de FCFA. Soit 5,4 milliards de dollars US sous forme d’impôts, de redevance, de salaires et de paiements aux fournisseurs.

L’un des principaux sujets évoqués à la conférence de presse est l’impératif de l’examen du code minier actuel du Mali. Cette révision doit prendre en compte, selon Mahamadou Samaké, directeur régional du groupe, «l’attractivité par rapport aux codes miniers des pays voisins»concurrents du Mali dans le même secteur. Cela, explique Samaké, est important pour faire face aux défis inhérents à la mise en valeur et à l’exploitation d’une mine dans un pays confronté à des problèmes d’infrastructures et où, existent les difficultés de trouver des réserves d’or de remplacement.Selon Mark Bristow, l’une des difficultés auxquelles son entreprise fait face est la question des orpailleurs «illégaux». Il ne s’agit pas, précise-t-il, des orpailleurs traditionnels qui sont là bien avant Randgold. Mais plutôt des « orpailleurs illégaux » composés généralement d’étrangers, qui n’hésitent pas à utiliser les explosifs et du cyanure.

Les questions des journalistes ont porté sur le différend fiscal entre le ministère des Finances et Randgold Ressources et au dernier rapport du Vérificateur général du Mali qui épingle la société sur ses impôts dus à l’Etat et sur le non-respect de ses engagements environnementaux. Sur la question du différend fiscal, les dirigeants de Randgold disent privilégier le règlement à l’amiable. Quant à l’interpellation sur le rapport du Végal, elle a été occultée. Le directeur régional du groupe s’est borné à affirmer que le Vérificateur était libre de ses vérifications mais que le contenu de son document n’était pas certainement pas parole d’Evangile.

Mamadou TOGOLA

 

La rédaction 

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