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Scolarisation des filles : CAEB et FANDEEMA s’investissent

Les projets PAIS et NORAD envisagent d’offrir à plus de 90.500 enfants, dont des filles, un environnement sécurisé pour l’apprentissage et l’épanouissement

 

L’ONG FANDEEMA (en malinké «s’aider soi-même») bénéficie du soutien constant des partenaires, dont l’Unicef et NORAD, pour donner la chance au maximum d’enfants d’accéder à l’école. FANDEEMA qui fait de l’éducation des filles son cheval de bataille, a procédé le 31 mars 2021 au lancement des Projets d’appui à l’inclusion scolaire (PAIS) et NORAD (l’Agence norvégienne de développement) au niveau de trois Académies d’enseignement (Kayes, Kita, Nioro) et de 8 Centres d’animation pédagogiques des Régions de Kayes, Kita et Nioro.

C’était au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée dans la salle de conférence du gouvernorat de Kayes sous la présidence d’Adama Assagaidou Maïga, conseiller aux affaires économiques du gouverneur de la Région de Kayes et de nombreux invités.

Le projet qui intervient dans la Région de Kayes est mis en œuvre par Conseil et appui pour I’éducation à la base (CAEB), en consortium avec FANDEEMA. Dans ce projet, il est prévu des activités d’insertion, de réinsertion, de formation et d’appui en kits scolaires. Ces deux ONG sont des pionnières en éducation.

«D’une durée de 19 mois pour le PAIS et de 20 mois pour NORAD, le projet envisage d’offrir à plus de 90.500 enfants un environnement sécurisé pour l’apprentissage et l’épanouissement. La mise en œuvre du projet prendra en compte le respect des mesures inhérentes à la lutte contre la propagation de la pandémie de la Covid-19», a indiqué Gaoussou Traoré, secrétaire général de l’ONG CAEB.

Paul Bamba Kéïta, coordinateur de l’ONG FANDEEMA, assure que dans ces zones, la pléthore des effectifs dans les classes, l’absentéisme des élèves et des enseignants, les taux élevés de redoublement et de déperditions scolaires sont monnaie courante.

Ces projets veillent aux principes de «Ne pas nuire (Do No Harm)» dans le contexte de la Covid-19 et inclut la protection du personnel de l’organisation de la société civile (OSC). Le projet prévoit l’insertion de 2.000 enfants de 7-8 ans à l’école, la formation-réinsertion en 4ème ou 3ème année de 3.600 enfants non scolarisés ou déscolarisés, âgés de 9 à 13 ans, l’autonomisation de 300 adolescents de 14-18 ans par l’alphabétisation, la formation professionnelle, le maintien et le suivi de 1.020 élèves ayant réussi la transition 6è-7è année.

L’Académie d’enseignement de Kayes apprécie l’arrivée de ces projets qui, selon son directeur Seydou Nourou Maïga, renforceront la qualité de l’éducation et les actions de prévention et de lutte contre la Covid-19.

«L’Unicef et ses partenaires, notamment l’Agence norvégienne de développement et l’Union européenne, ont accepté de financer les projets Autonomisation des adolescentes et d’appui à l’inclusion scolaire afin de permettre aux structures éducatives des régions prioritaires d’offrir des possibilités d’apprentissage de qualité, protectrices, propres et inclusives aux filles et aux garçons de 6 à 12 ans, y compris les enfants non scolarisés et les plus défavorisés», a expliqué le chef de bureau de l’Unicef, Dr Hamadoun Ba.

Pour Adama Assagaidou Maïga, conseiller aux affaires économiques du gouverneur de la Région de Kayes, il s’agit de faire en sorte que les trois Académies d’enseignement ciblées par les projets soient des espaces où les filles et les garçons auront les moyens de réaliser tout leur potentiel et aussi de contribuer à transformer la société de manière à ce que l’égalité des sexes devienne enfin une réalité.

Bandé Moussa SISSOKO
Amap-Kayes

Source : L’ESSOR

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