Une somme de 21 milliards d’euros pour réformer les systèmes de soins de santé en Afrique, c’est le montant que la Banque mondiale et le fond mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme ont décidé d’investir sur les trois à cinq prochaines années sur le continent africain. Une annonce faite le vendredi 26 août au soir par les deux organisations dans un communiqué commun en marge de la Conférence internationale de Tokyo pour le développement de l’Afrique (Ticad) qui se tenait à Nairobi, ce week-end.
Ce weekend à Nairobi, à l’occasion de la Conférence internationale de Tokyo pour le développement de l’Afrique (Ticad) la Banque mondiale s’est engagée à investir quinze milliards de dollars en cinq ans pour aider à une mise en place d’une converture santé universelle.
De son côté, le Fonds mondial a promis neuf milliards de dollars dans des programmes de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme qui touchent des millions de personnes en Afrique.
C’est ce qu’explique Seth Faison, directeur de la communication du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme : « La couverture santé universelle, dit-il, est un but que chaque pays doit atteindre mais pour cela il faut travailler main dans la main. Sur les 9 milliards de dollars que nous allons consacrer en Afrique pour la couverture santé universelle, environ 6 milliards seront dédiés directement à des programmes pour traiter et prévenir le virus du sida, la tuberculose et le paludisme. Ce sont les trois maladies infectueuses les plus meurtrières dans le monde. »
« Environ trois quart de notre investissement global, poursuit M. Faison, sera destiné à des pays où le poids de ces maladies est le plus lourd. Nous investirons donc principalement dans les pays qui doivent faire face à ces maladies et où le niveau de revenu est faible. Par exemple, en République démocratique du Congo, au Nigeria, au Kenya, au Rwanda, Tanzanie, en Afrique du Sud mais nous avons aussi des programmes étendus dans pratiquement tous les pays francophones en Afrique de l’Ouest. »
Source: RFI