Bien que les sanctions annoncées par les Chefs d’Etat de la CEDEAO ne concernent pas les médicaments et produits de première nécessité, la CNDH dit être préoccupée par les conséquences et impacts négatifs que pourraient produire sur la jouissance des droits humains suite à ces sanctions. C’est pourquoi, la CNDH encourage les plus hautes autorités à privilégier les vertus du dialogue et l’ouverture avec toutes les composantes sociales du pays et la communauté internationale autour des engagements souscrits par le Mali, notamment la » consolidation de la paix, de l’Etat de droit, de la démocratie « .
A cet effet, la CNDH rappelle l’obligation pour l’Etat, principal débiteur en matière de respect et de protection des droits humains, de » veiller à la mise en œuvre des droits fondamentaux des populations en tout temps, en tout lieu, en toute circonstance « , relève-t-on dans le communiqué. Aussi, invite-t-elle le Gouvernement à prendre les mesures » nécessaires et légales afin d’éviter que les sanctions ainsi infligées n’affectent les droits fondamentaux des populations « .
En outre, la CNDH appelle les populations et les médias à s’abstenir d’écrits, de discours, de propos et de slogans incitant à la haine, à la division, à la violence et la discrimination.
O. BARRY
Source: l’Indépendant