L’événement a été présidé par secrétaire général du ministère de l’agriculture de l’élevage et de la pêche, Lassine Dembélé, en présence du représentant de la direction du développement de la coopération suisse au Mali (DDC) et du directeur général de l’Institut d’Economie Rurale (IER).
Né de la volonté du CORAF et de la coopération Suisse pour le développement, le programme de mise à l’échelle de technologie et innovation agricole de l’accroissement de la résilience des systèmes de production et des infractions familiales en Afrique de l’ouest et du centre « Traspro » vise à résoudre certains problèmes majeurs auxquels les producteurs agricoles sont confrontés. Il s’agit entre autres de la dégradation des terres agricoles, des effets des changements climatiques, du faible niveau de la productivité agricole et autres. Cette nouvelle initiative pour le développement économique et social concerne cinq (5) pays en Afrique de l’ouest et du centre à savoir : le Bénin, le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Tchad.
Selon, Monsieur Lassine Dembélé, Secrétaire général du ministère de l’agriculture de l’élevage et la pêche, « ces contraintes constituent de nos jours des menaces réels pour nos systèmes alimentaires de nos pays et aussi pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages agricoles ».
D’après lui, ce programme est parti sur les accus engrangés par le programme de productivité agricole en Afrique de l’ouest notamment des nombreuses technologies générées et celles existant dans les systèmes nationaux de recherches et vulgarisations agricoles qui ne sont pas encore vulgarisés. Il s’agira pour le programme de sortir toute une bactérie de solutions déjà prêtes et d’en faire un instrument de renforcement de la résilience des systèmes productions agricoles au profil des installations agricoles familiales, la mise en œuvre de ce programme dans les cinq (5) pays permettra d’améliorer significativement le niveau d’adoption des technologies mis au point au niveau de nos structures de recherche ,de promouvoir les filières agricoles porteurs et par conséquents d’améliorer les conditions de vie de nos populations.
Dans son intervention, le représentant de la coopération suisse au Mali a mis l’accent sur les effets néfastes du changement climatique, les difficultés liées à la réalité des ressources, qu’il soit génétiques ou matérielles, mais aussi à la faible transformation pour la création des valeurs ajoutées pour les produits locaux.
« Le bureau de la coopération Suisse et l’agence consulaires du Mali marquent leur disponibilité à accompagner la mise en œuvre de ce programme régional au Mali, notamment avec des activités de soutien. C’est aussi l’occasion pour exprimer la fierté de la suisse pour pouvoir accompagner le CORAF et ses partenaires pour que l’innovation soit un des principaux moteurs d’une croissance bien soutenue et inclusive dans l’Afrique de l’ouest et en particulier au Mali. La coopération suisse réaffirme son soutien au politique et stratégie nationale », a-t-il ajouté.
Pour le Directeur général de l’institut d’économie rurale, les accords qui résultent des deux jours d’ateliers apporteront la cohésion nécessaire à l’assise, d’un solide support pour le transfert des technologies au profil des braves populations tant vulnérables aux changements climatiques.
Hatouma Traoré
Source : L’Observatoire