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REBONDISSEMENT DANS L’AFFAIRE QUI EMPESTAIT L’ATMOSPHERE DU COMMISSARIAT DE KALABAN CORO : L’honneur et la dignité du Commissaire Mamadou Mounkoro lavés !

Qui n’est pas au courant du bras fer qui oppose le Syndicat national de la Police (Synpol) au Commissaire principal Mamadou Mounkoro. Cette affaire est partie d’un montage de dossiers grotesque du sergent syndicaliste, Abdramane Bagayoko, contre son chef hiérarchique, le commissaire Mounkoro qui a refusé de se plier aux caprices malsains du Synpol. Décidé à laver à tout prix son honneur et sa dignité, M. Mounkoro pousse l’affaire jusqu’au bout. Pour se soustraire du conseil de discipline, le sergent syndicaliste Abdramane Bakayoko s’est enfermé par son propre chef, avant hier mercredi, 05 décembre 2018, à la prison de l’Ecole nationale de la Police.

Rappel des faits. Le sergent Abdramane Bagayoko, dans son ambition périlleuse contre sa hiérarchie, le commissaire principal du Commissariat de Kalababan-Coro Mamadou Mounkoro, l’accuse de faire libérer contre des millions un certain Kassim Traoré dit Ladry qu’il accuse d’être un vagabond. Toujours dans son entreprise de nuire au Commissaire Mounkoro (un homme honnête, travailleur et assidu), le sieur Bagayogo tient une réunion nocturne dans les locaux du Commissariat de Kalaban-Coro, sans autorisation du chef des lieux et contre ce dernier. C’est ainsi que le Commissaire Mounkoro a décidé de le sanctionner pour indiscipline.

Se croyant Dieu sur terre, il refuse de s’exécuter sous prétexte d’être syndicaliste et dresse le SYNPOL (dont il est membre) contre le commissaire principal. Ce syndicat cherche à tout prix à affaire débarquer le Commissaire Mounkoro. Une cabale médiatique est alors mise en œuvre pour le salir. C’est suite à cela que Kassim Traoré dit Ladry, celui-là même que le puissant sergent syndicaliste traite de vagabond libéré par le commissaire Mounkoro, a rompu le silence en apportant des clarifications de taille dans votre quotidien préféré « Le pays », la voix des sans voix.

En effet, M. Traoré non seulement dément l’information, mais réplique par une révélation de taille : « Le sergent syndicaliste m’a démarché afin que je sois favorable à ses allégations contre le commissaire ». « Je n’ai jamais été emprisonné pour ces choses ». Il affirme avoir appris la « fameuse » nouvelle quand il a, en tant que syndicaliste de transporteurs, été au commissariat de Kalaban-Coro pour voir comment résoudre les problèmes nés du garage des véhicules au bord des routes. Aussi, affirme-t-il ne connaître le commissaire que ce jour-là. « Je représente à Niamana tous les cars qui se garent au niveau de la Tour de l’Afrique. Cela fait Neuf (9) ans que je suis au poste de Niamana. Je suis bien connu là-bas », précise-t-il.

Aux dires de Kassim Traoré, le nommé Abdramane Bagayoko n’a même pas bonne presse à Nianama. « Par rapport à ce dossier, je suis allé questionner Bagayoko jusqu’à son lieu de travail. Il m’a dit qu’il n’est pas entré guerre contre moi, mais contre son chef », révèle Ladry « le vagabond libéré par le commissaire Mounkoro » selon le SYNAPOL. Ladry n’en décolère pas et non seulement il balaie d’un revers de main l’accusation portée contre lui par le SYNAPOL, mais il va plus loin, notamment en faisant des révélations renversantes : « Ce que je sais, c’est que Bakayoko ne veut que nuire à la réputation de son commissaire. Sinon, il n’en est rien. La fois dernière, il est venu me voir pour qu’un de mes amis négocie avec moi. Il m’a démarché pour que je dise que ce qu’il reproche au commissaire est vrai, mais j’ai refusé ».

Le silence coupable du DG de la Police

Ce qui est étonnant dans cette affaire, c’est le silence du directeur national de la Police, Mohamed Infahi. Son silence de carpe ne le rend-t-il pas complice des agissements du Sergent Bagoyako, membre du puissant SYNAPOL ? Selon nos enquêtes, ce syndicat est soutenu par le DG de la Police, Infahi. C’est surement ce qui explique le fait que ce syndicat se croit tout permis au sein de la Police. Sinon, comment un sergent arrive-t-il à tenir tête à un commissaire principal au su et au vu du directeur général de la police qui ne pipe mot ? Bakayoko s’est dressé contre le prédécesseur du commissaire Mounkoro et ce dernier a été débarqué. Maintenant, c’est au tour de Mounkoro qui a certainement refusé de se plier à leurs caprices malsains.

La détermination du Commissaire Mounkoro

Pour laver son honneur et sa dignité dans cette affaire qui a fait couler d’encre et de salive, le Commissaire Mamadou Mounkoro est resté déterminé. Contacté dans l’ombre afin de gérer l’affaire à l’amiable, le commissaire Monkoro a refusé. Comme c’est le sergent Bagayoko en question qui a saisi l’Inspection en écrivant des balivernes sur sa hiérarchie supérieure, le commissaire veut coûte que coûte que la lumière soit faite sur cette affaire très grave.

Il y a un rebondissement dans l’affaire, puisque le sergent Bagayoko, de son propre chef, est allé s’enfermer dans la prison de l’Ecole nationale de la Police. Cet acte n’est autre que de la poudre aux yeux, commandité par les soutiens du sergent syndicaliste afin de le soustraire du conseil de discipline.

Alors la vigilance doit être de mise, puisque, vu la gravité des faits, il est plus nécessaire de le traduire devant le conseil de discipline afin de restaurer la dans les rangs de la Police la discipline dont le respect de la hiérarchie en constitue un des fondements.

En tout cas, l’aveu de culpabilité et son propre enfermement dans la prison de l’Ecole nationale de police lavent l’honneur et la dignité du Commissaire principal du Commissariat de Kalabancoro, Mamadou Mounkoro. Ne dit-on pas que : « La vérité finit toujours par triompher ! ».

Agoumour !

Source: Le Pays

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