En République démocratique du Congo (RDC), la Monusco a rendu hommage, ce lundi 11 décembre, à Beni, à ses 14 casques bleus tanzaniens tués dans l’attaque de jeudi dernier, sur la base de Semliki. Il s’agit de l’’attaque la plus meurtrière contre une force de l’ONU, depuis 1993. Les corps ont été rapatriés en Tanzanie dans la foulée, alors que l’Union européenne appelle, dans un communiqué, les autorités de la RDC à « mener une enquête afin que les responsables répondent rapidement de leurs actes » devant la justice.
Les cercueils des 14 victimes ont été présentés, un à un, puis rassemblés sous une tente au quartier général de la Monusco, à Beni. Ils étaient recouverts du drapeau tanzanien en dessous duquel, on pouvait distinguer un second drapeau bleu et blanc, celui des Nations unies et, au-dessus, les photos avec le portrait de chacun des 14 soldats disparus.
Ce fut une cérémonie assez sobre, avec des discours courts. Il y avait le représentant spécial adjoint du Secrétaire général de l’ONU, David Gressly. Il a promis que les casques bleus continueraient à « protéger les populations de Beni ». La veille, il avait été rendre visite aux troupes sans pouvoir cependant atterrir à Semiliki pour raisons de sécurité.
On doit reconnaître le sacrifice de ces 14 hommes qui ont trouvé la mort ici.
David Gressly, numéro 2 de la Monusco
RFI